The model developed for human parasites by Bottomley et al. (2007) [52Bottomley C., Isham V., Basañez M.G. Population biology of multispecies helminth infection: competition and coexistence J. Theor. Biol. 2007 ;  244 : 81-95 [cross-ref]

Cliquez ici pour aller à la section Références] has been adapted to the dynamics of triatomines to better understand the processes of niche invasion, competition among species and coexistence. In Bolivia, both wild and domestic populations of Triatoma infestans exist. Their ecological niches are normally separated and the two populations do not interbreed, behaving as two distinct species. However, it has been suggested that the two populations may compete, highlighting therefore the potential risk of wild populations invading human dwellings. The model revealed the importance of the basic reproduction rates R₀ of triatomine colonies for the risk of invasion. This depends not only on life traits such as survival and fecundity, but also on (1) the density-dependence phenomenon that limits triatomine establishment, (2) on house exposure to infection and (3) on the correlation between house susceptibility to domestic T. infestans and house susceptibility to wild T. infestans. Competition and coexistence amongst the two groups of T. infestans may occur under particular conditions, but are very unlikely.

Le modèle mis au point pour les parasites humains par Bottomley et al. (2007) [52Bottomley C., Isham V., Basañez M.G. Population biology of multispecies helminth infection: competition and coexistence J. Theor. Biol. 2007 ;  244 : 81-95 [cross-ref]

Cliquez ici pour aller à la section Références] a été adapté à la dynamique des Triatomes afin de mieux comprendre les processus d’invasion de niche, de compétition entre espèces et de coexistence. En Bolivie, il existe des populations sauvages et domestiques de Triatoma infestans. Leurs niches écologiques sont normalement séparées, les deux populations ne s’hybrident pas et se comportent donc comme deux espèces distinctes. Toutefois, il a été suggéré que les deux populations pourraient entrer en compétition, soulignant ainsi un risque potentiel d’invasion des habitations humaines par des populations sauvages. Pour l’invasion de niche, le modèle met en évidence l’importance des taux de reproduction de base R₀ des colonies de Triatomes, qui dépendent non seulement de traits de vie tels que la survie et la fécondité, mais aussi (1) de phénomènes de densité-dépendance qui limitent l’implantation des Triatomes, (2) du taux d’exposition de la maison à l’infection et (3) de la corrélation entre la susceptibilité d’une maison aux populations domestiques de T. infestans et sa susceptibilité aux populations sauvages. La compétition et la coexistence entre les deux groupes de T. infestans sont possibles dans des conditions particulières, mais sont très peu probables.