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Endémie bilharzienne à Schistosoma mansoni à la vallée du Kou : caractérisation du système de transmission et impact socioéconomique - 01/08/13

Doi : 10.1016/j.crvi.2013.04.008 
Noëllie W. Kpoda a, b, , Herman Sorgho c, Jean-Noël Poda c, Jean Bosco Ouédraogo a, c, Gustave B. Kabré a
a Département de biologie et de physiologie animale, unité de formation et de recherche en sciences de la vie et de la terre, université de Ouagadougou, avenue Charles-de-Gaulle, 03 BP 7021, Ouagadougou, Burkina Faso 
b Laboratoire eau dépollution écosystème et santé, centre commun de recherche « Eau et Climat », Institut international d’ingénierie de l’eau et l’environnement (Fondation 2iE), 1, rue de la Science, 01 BP 594, Ouagadougou 01, Burkina Faso 
c Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS), Bobo Dioulasso, Burkina Faso 

Auteur correspondant. Département de biologie et de physiologie animale, unité de formation et de recherche en science de la vie et de la terre, université de Ouagadougou, avenue Charles-de-Gaulle, 03 BP 7021, Ouagadougou, Burkina Faso.

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Résumé

Les schistosomiases sont sans doute l’une des maladies hydriques à qui profitent le plus les modifications environnementales et comportementales induites par la mobilisation des ressources en eau superficielle dans les pays sahéliens, comme le Burkina Faso. Des études ont établi l’existence des schistosomiases humaines à la vallée du Kou, l’un des plus anciens hydro-aménagements du pays. Cependant, le rôle des comportements de la population dans le schéma de transmission de cette pathologie et son impact socioéconomique dans cette vallée sont peu connus. C’est pour répondre à ces questions que cette étude a été entreprise. Elle avait pour objectifs de recenser les activités qui exposaient le plus la population de la vallée à l’infection bilharzienne, et contribuer à l’amélioration des connaissances disponibles sur les conséquences de cette pathologie. L’étude s’est déroulée en saison sèche froide dans la vallée du Kou, située dans le domaine sud-soudanien du Burkina Faso. Elle a adopté la stratégie de l’observation directe pour l’examen des rapports hôtes–parasites. L’étude des conséquences socioéconomiques de la parasitose a consisté d’abord en l’identification de sujets effectivement porteurs du parasite par un dépistage systématique de la population par la méthode Kato–Katz. Ces derniers ont ensuite été soumis à un questionnaire. Les données ont été analysées à l’aide du logiciel Epi Infos 6.04. Ce travail a révélé six activités présentant des risques d’infection pour les résidents de la vallée, avec un facteur de risque accru pour la riziculture, les activités domestiques et la baignade. Au regard de ces activités, les femmes et les jeunes semblent être les groupes les plus exposés à l’infection. Cette pathologie induit d’importantes pertes économiques en fonction des catégories socioprofessionnelles des personnes infectées. Des efforts devraient être orientés vers des études sur les contacts hôtes–parasites couvrant toute l’année, afin d’établir une liste exhaustive des activités à risque, les périodes de transmission potentielle et les groupes à haut risque d’infection dans les foyers bilharziens.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Abstract

Schistosomiasis is one of the waterborne diseases which benefit from environmental and behavioral changes induced by the mobilization of surface water resources in Sahelian countries, such as Burkina Faso. Studies have established the existence of human schistosomiasis in the Kou valley, one of the oldest hydro-agricultural zones in the country. However, the role of population behavior in the transmission pattern of this disease and its socioeconomic impact in this valley are poorly understood. It is in response to these questions that this study was undertaken. The objectives of this study were to identify activities that exposed most of the Valley's population to infection by schistosomiasis, and to contribute knowledge on the consequences of this disease. The study was conducted in the cold dry season at the Kou Valley, located in the South Sudanese area of Burkina Faso. It has adopted the strategy of direct observation to examine host–parasites interactions. The study of the socioeconomic consequences of the infection has been first to identify subjects that actually carry the parasite by screening the population by the Kato–Katz method. These were then subjected to a questionnaire. Data were analyzed using Epi Info 6.4. This work has revealed six activities at risk of infection for the residents of the Valley with an increased risk of factor for rice farming, household activities and swimming. In view of these activities, women and young people seem to be most vulnerable to infection. This disease causes significant economic losses as a function of socio-professional categories of infected persons.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Irrigation, Schistosomiases, Transmission, Socioéconomie, Vallée du Kou, Schistosoma mansoni, Burkina Faso

Keywords : Irrigation, Schistosomiasis, Transmission, Socioeconomics, Kou valley, Schistosoma mansoni, Burkina Faso


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Vol 336 - N° 5-6

P. 284-288 - mai 2013 Retour au numéro
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