Immunophénotypage lymphocytaire dans les syndromes lymphoprolifératifs chroniques - 16/09/13
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Résumé |
La cytométrie en flux s'est considérablement développée ces dernières années et permet actuellement une évaluation rapide et fiable des sous-populations cellulaires sur des prélèvements sanguins, médullaires ou dans des liquides de ponction, même lorsque ces populations sont faiblement représentées. Les cytomètres en flux actuellement disponibles permettent une analyse multiparamétrique des cellules avec, d'une part, des paramètres de morphologie (taille et structure) et, d'autre part, des paramètres de fluorescence spécifique, grâce à l'utilisation d'anticorps monoclonaux couplés à des fluorochromes et dirigés contre des antigènes membranaires ou intracellulaires. La cytométrie en flux constitue ainsi une étape essentielle dans le diagnostic et le suivi de la majorité des hémopathies malignes, notamment des syndromes lymphoprolifératifs chroniques. La confirmation d'une monotypie, l'existence d'un trou phénotypique, la perte d'expression d'un marqueur physiologique ou l'expression d'un marqueur aberrant permettent de faire suspecter le caractère anormal de la prolifération. L'immunophénotypage peut permettre ainsi l'identification de la lignée à partir de laquelle dérive la prolifération lymphomateuse (B, T ou natural killer [NK]), la classification de la pathologie, l'évaluation du pronostic et la détection de la maladie résiduelle. Parmi les hémopathies B, la plus fréquente et la mieux caractérisée phénotypiquement est la leucémie lymphoïde chronique (LLC). La détermination du score de Matutes-Moreau fondé sur l'expression de cinq marqueurs, associée à une hyperlymphocytose, permet de porter le diagnostic. Dans certaines formes atypiques se posent des problèmes de diagnostic différentiel avec d'autres syndromes lymphoprolifératifs chroniques. La combinaison de certains antigènes permet alors d'évoquer d'autres lymphomes tels que le lymphome du manteau, le lymphome folliculaire, la leucémie à tricholeucocytes. Les hémopathies lymphoïdes chroniques d'origine T et NK, beaucoup moins fréquentes, se reconnaissent par des profils phénotypiques plus ou moins évocateurs ainsi que par un contexte clinique particulier.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots-clés : Cytométrie en flux, Syndromes lymphoprolifératifs chroniques, Anticorps monoclonaux, Immunophénotypage, Maladie résiduelle
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