Application de la cytométrie en flux au diagnostic de l’hypersensibilité IgE dépendante induite par les venins d’hymenoptères. Comparaison des résultats observés pour les réactions systémiques et les réactions locales ou locorégionales - 17/09/13
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Résumé |
But de l’étude |
Il est aujourd’hui établi que la cytométrie en flux appliquée au diagnostic allergologique présente une spécificité élevée et une sensibilité variable selon le type d’allergène testé mais particulièrement élevée dans le cas des hyménoptères. Le but de cette étude est d’évaluer la pertinence de différentes méthodes d’expression des résultats de la cytométrie en flux par application à l’exploration de réactions systémiques et locorégionales.
Patients et méthodes |
Les 61 patients inclus dans l’étude ont, soit présenté une réaction locale ou locorégionale (groupe 1), soit une réaction systémique (groupe 2) après piqûre d’abeille, de guêpe ou de frelon. Les patients ont été explorés par IDR, IgE spécifiques et cytométrie en flux (protocole CCR3/CD63 et les résultats ont été exprimés en réactivité (% CD63), en aire sous la courbe (ASC) et en sensibilité (D30 ou concentration de venin correspondant à 30 % CD63). La recherche des facteurs bloquants plasmatiques a été également pratiquée par cytométrie en flux.
Résultats |
L’étude statistique des résultats observés pour le groupe 2 a montré une liaison significative entre le résultat du témoin positif anti-IgE et l’hyporéactivité à l’allergène spécifique. Un seuil de 15 % CD63 a été déterminé par les courbes ROC. Les résultats obtenus pour le sous-groupe « venin de guêpe » montrent une différence significative entre les deux groupes, pour la réactivité CD63 (et pour les trois dilutions de venins testées), la sensibilité, l’aire sous la courbe et les IDR. La différence n’est pas significative pour les IgE spécifiques. Les résultats sont similaires pour l’ensemble des venins. Les valeurs prédictives positives et négatives les plus élevées sont obtenues pour l’ASC (respectivement 0,91 et 0,84). Les facteurs bloquants ne sont pas significativement détectables pour le groupe 1 et la limite de significativité pour la concentration au quart du plasma pour le groupe 2, après avoir exclus les patients ayant des antécédents d’immunothérapie.
Conclusion |
Cette étude démontre, d’une part, l’importance du choix des témoins positifs de réactivité des basophiles et, d’autre part, la possibilité d’utiliser la cytométrie en flux en tant que technique quantitative, le mode d’expression des résultats le plus efficient étant l’aire sous la courbe. Enfin, le protocole proposé pour la quantification des facteurs bloquants pourrait représenter une aide complémentaire pour le suivi de l’immunothérapie spécifique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Aim of the study |
It is now widely confirmed that flow cytometry applied to allergy diagnosis has high specificity and a level of sensitivity which varies according to the type of allergen being tested, being particularly high in the case of hymenoptera venom allergy. The aim of this study was to evaluate the pertinence of different ways of expressing the results of flow cytometry applied to patients having experienced systemic or loco-regional reactions.
Patients and methods |
The 61 patients included presented an history of a local or loco-regional (group 1) or a systemic reaction (group 2) after a bee, wasp or hornet sting. The patients had been explored by skin tests, specific IgE and flow cytometry (CD63/CCR3 protocol), which results were expressed as % reactivity (% CD63), area under the curve (AUC), and sensitivity (D30 or venom concentration, corresponding to 30 % CD63). Circulating blocking factors were also quantified by flow cytometry.
Results |
Statistical analysis of the results observed for group 2 showed a significant correlation between positive anti-IgE controls and a reduced reactivity with the specific allergen. A 15 % threshold was determined from the ROC curves. Results obtained for the “wasp venom” subgroup showed a significant difference between group 1 and group 2 for the CD63 reactivity (% CD63) for the three dilutions of venoms tested and for the sensitivity (D30), the AUC and the skin tests. Specific IgE levels were not significantly different between the groups. The highest positive and negative predictive values were observed for the AUC (0.91 and 0.84, respectively). The inhibition induced by blocking factors was not significant for group 1, while after excluding patients previously treated with venom immunotherapy, it was significant for group 2 for serum diluted to one quarter.
Conclusion |
This study showed, first of all, the importance of the choice of controls with positive basophil reactivity and, then, the possibility of using flow cytometry as a quantitative method, the most efficient manner of expressing the results being the AUC. Finally, the protocol proposed here for blocking factors determination might represent an interesting additional parameter for specific immunotherapy follow up.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Allergie, Venins d’hyménoptères, Cytométrie en flux, CD63, CCR3, Réactivité, Sensibilité, Aire sous la courbe
Keywords : Allergy, Hymenoptera venom, Diagnosis, Flow cytometry, CD63, CCR3, Sensitivity
Plan
Vol 53 - N° 5
P. 450-457 - septembre 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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