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La plainte en psychogériatrie (I) - Le dépistage de la plainte - 18/02/08

Doi : NPG-06-2005-05-27-1627-4830-101019-200505549 

L. Hugonot-Diener

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Nous proposons de prendre la recherche clinique comme modèle de conceptualisation du dépistage de la plainte. Le clinicien ou investigateur doit être neutre sans empathie excessive.

La plainte peut être spontanée ou s’exprimer après un interrogatoire plus ou moins structuré. Plusieurs études ont montré que la plainte spontanée avait une valeur très différente, de la plainte « provoquée ou recherchée » (Bronx Aging Study, et Paquid). Elle peut venir du patient ou de son entourage, en raison d’une anosognosie qui fait partie de nombreux syndromes psychogériatriques.

On sait qu’il y a une grande variabilité selon que la plainte, pour un même épisode, est exprimée par le patient ou par son entourage et qu’elle est aussi différente selon que l’aidant, dont on dépiste la plainte est familial ou professionnel.

Il faut décrypter la plainte pour savoir s’il s’agit d’un symptôme ou d’un effet indésirable.

On sait très bien qu’en recherche clinique on n’a pas les mêmes effets indésirables selon qu’on attend une plainte spontanée, que le clinicien pose une question de type générale ou soumet le sujet à une check liste exhaustive. Il existe également une grande différence de résultats selon qu’il s’agit d’une étude transversale, d’une étude longitudinale prospective ou rétrospective. Ils ont comparé ces différentes modalités d’études pour le dépistage d’effets indésirables dus à des soins non appropriés chez 1 047 patients, et ont trouvé une augmentation des effets indésirables (EI) de 6 % par jour et une grande différence pour les mêmes dossiers selon que la méthode est transversale, prospective ou rétrospective.

How to screen complaints in psychogeriatry

We propose to take clinical research as a model of conceptualisation of the complaints screening. The clinician or investigator must be neutral without excessive empathy. The complaint can be spontaneous or be expressed after a more or less structured interview. Several studies showed that the spontaneous complaint had a very different value, “caused or sought” complaint (Bronx Aging Study, and Paquid). It can come from the patient or from her or his entourage, because of an anosognosia, which forms part of many psychogeriatric syndromes. It is known that there is a great variability according to whether the complaint, for the same episode, is expressed by the patient or by its entourage and that it is also different according to whether helping it, which one detects the complaint is family or professional. It is necessary to decipher the complaint to know if it acts of a symptom or an adverse effect. It is very well known that in clinical research, one does not have the same adverse effects according to whether a spontaneous complaint is awaited, that the clinician puts question of a general type or subjects the patient to an exhaustive check list. There also exists a great difference in results, according to whether it acts of a cross-sectional study, of a prospective or retrospective longitudinal study. It compared these various methods of studies for the tracking of adverse effects due to non-suitable care among 1,047 patients; they found an increase in the adverse effect (AE) of 6 % per day and a great difference for the same files according to whether the method is transverse, prospective or retrospective.


Mots clés : Dépistage de la plainte , plainte spontanée , plainte provoquée

Keywords: Complaints screening , self-reported complaint , induced complaint


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Vol 5 - N° 27

P. 19-23 - juin 2005 Retour au numéro
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