Les cancers sont une cause importante de mortalité chez les patients séropositifs pour le virus de l'immunodéficience humaine (VIH). Deux tumeurs, le sarcome de Kaposi et les lymphomes malins non hodgkiniens (LNH), ont été épidémiologiquement associées à l'infection par le VIH. En 1982, Ziegler et al ont décrit la survenue de LNH associés à des infections opportunistes chez quatre homosexuels [74]74ZieglerJLMinerRCRosenbaumEOutbreak of Burkitt'slike lymphoma in homosexual men.Lancet21982631633http://dx.doi.org/10.1016/S0140-6736(82)92740-4

Cliquez ici pour aller à la section Références. En 1985 [73]73ZieglerJLBecksteadJAVolberdingPANon-Hodgkin's lymphoma in 90 homosexual men. Relation to generalized lymphadenopathy and the acquired immunodeficiency syndrome.N Engl J Med3111984565570

Cliquez ici pour aller à la section Références, les LNH agressifs de phénotype B font partie de la définition du sida [5]5Centers for Disease ControlRevision of the case definition of acquired immunodeficiency syndrome for national reporting-United States.Ann Intern Med1031985402403

Cliquez ici pour aller à la section Références. Les LNH du sujet infecté par le VIH (LNH-VIH) représentent un enjeu médical majeur, lié aux données épidémiologiques (incidence croissante), cliniques (lymphomes agressifs), et thérapeutiques (survie faible). Nous étudierons successivement les données épidémiologiques et les manifestations cliniques, avant d'aborder les moyens thérapeutiques des LNH-VIH. Nous aborderons plus succinctement les problèmes particuliers de la maladie de Hodgkin, d'autres hémopathies malignes, et des lymphomes cérébraux primitifs survenant chez les patients infectés par le VIH.

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