Le corps dans les troubles de la fonction alimentaire fait l’objet d’une lutte auto-conservatrice paradoxale. Pour survivre, ce corps est cruellisé et soumis à des mouvements pulsionnels qui dépassent le cadre des conduites masochistes. La cruellisation du corps dont il est question fait référence à des auto-érotismes auto-cruels par opposition à la dimension sadique souvent mise en exergue. Étayé d’une vignette clinique, cet article tente de rendre compte de l’aspect processuel mortifère sous-tendu par ces conduites. Il s’agit de mettre en tension la notion du corps cruellisé et tératogène.

Body in eating function disorders is the subject of a self-control conservative paradox. To survive, this body is subjected to instinctual movement, which goes beyond masochistic conduct. The body crualisation involved refers to self-cruelty auto-eroticism, as opposed to sadistic dimension often highlighted. Supported with patient's clinical, this article attempts to describe the dangerous process hidden in these behaviour. It consists to question this cruelness body and teratogenic notion.