Asthma exacerbation is an episode of worsening of asthmatic symptoms Exacerbations may depend on environmental factors. Therefore, this study investigated possible relationship between emergency calls for exacerbation in adult patients with asthma and environmental factors, including pollen count, meteorological parameters, and air pollution in Genoa (Italy) during a 10-year period.

Emergency calls for exacerbation were recorded for 10 years (2002–2011) in Genoa. Betulaceae, Urticaceae (including Parietaria), Gramineae, and Oleaceae pollen counts were measured. Meteorological parameters and air pollutants were also measured in the same area and in the same period.

The number of emergency calls did not modify over the time. There were significant relationships between emergency calls and pollens during the spring (r=0.498), rainfall (r=0.818), wind speed (r=0.727), and air pollutants (r=0.622 for SO₂; r=0.699 for NO; r=0.58 for NO₂).

This 10-year survey demonstrates that i) asthma exacerbations did not diminish over the time, ii) there were seasonal peaks (fall and spring), iii) pollens (mainly Parietaria), wind speed and rainfall, SO₂, NO, and NO₂ were strongly associated with asthma exacerbations in patients with asthma in this area. Therefore, asthma exacerbations may depend on environmental changes.

L’exacerbation de l’asthme est un épisode d’aggravation des symptômes de la maladie. Les exacerbations peuvent être liées à des facteurs environnementaux. Cette étude a pour objectif d’évaluer la possibilité de liens entre les appels téléphoniques en service d’urgence pour exacerbation d’adultes asthmatiques avec des facteurs environnementaux comportant les comptes polliniques, les paramètres météorologiques et la pollution atmosphérique dans la ville de Gênes (Italie), sur une période de dixans.

Les appels téléphoniques au centre 118 de Gênes pour exacerbation d’asthme ont été relevés sur une période de dixans (2002–2011). Les comptes polliniques ont concerné les bétulacées, les urticacées, les graminées et les oléacées. Les paramètres météorologiques et les polluants atmosphériques ont été relevés sur le même site durant la même période.

Le nombre d’appels en urgence ne se modifie pas sur une échelle temporelle. Il existe une relation significative entre les appels et la pollinisation au printemps (r=0,498), la pluviosité (r=0,818), la vitesse du vent (r=0,727) et les polluants atmosphériques (r=0,622 pour le SO₂ ; r=0,699 pour le NO ; r=0,58 pour le NO₂).

Cette étude de suivi pendant dixans montre que i) le nombre d’exacerbations de l’asthme ne diminue pas avec le temps, ii) il existe des pics saisonniers (automne et printemps), iii) les pollens (essentiellement les pariétaires), la vitesse du vent et la pluviosité, des taux atmosphériques élevés de polluants SO₂, NO et NO₂ sont fortement associés avec les exacerbations de l’asthme dans la même zone géographique. En conséquence, les exacerbations de l’asthme peuvent dépendre de modifications environnementales.