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Enjeux cliniques du passage d’un antipsychotique à l’autre - 02/12/13

Doi : 10.1016/j.encep.2013.10.001 
É. Constant
 Service de psychiatrie adulte, cliniques universitaires Saint-Luc, institute of neurosciences, IoNS, 10, avenue Hippocrate, 1200 Bruxelles, Belgique 

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Résumé

Le passage d’un antipsychotique à un autre est de plus en plus habituel dans notre pratique clinique. Plusieurs raisons peuvent expliquer cette constatation. Nous avons, à notre disposition, de plus en plus d’antipsychotiques disponibles avec des profils réceptologiques différents et également des profils de tolérance différents. D’habitude, les raisons du passage d’un antipsychotique à l’autre sont les suivantes : efficacité insuffisante ou problème de tolérance (prise de poids, désordres métaboliques, symptômes extrapyramidaux, hyperprolactinémie, sédation, troubles sexuels). De manière à ce que ce passage se déroule sans trop de complications, il est capital pour le clinicien de bien connaître, à la fois, le profil réceptologique et la demi-vie des antipsychotiques en question. Le clinicien doit s’attendre à un effet rebond dopaminergique lorsqu’il introduit un antipsychotique qui a une plus faible affinité pour le récepteur dopaminergique D2 que celui qui est arrêté ou qu’il s’agit d’un agoniste partiel avec une demi-vie particulièrement longue. D’un autre côté, un effet rebond histaminergique ou cholinergique est à craindre si le nouvel antipsychotique introduit possède une affinité plus faible pour ces deux récepteurs. Dans tous ces cas, un schéma de passage en « plateau » est souvent recommandé. Si, par contre, un passage d’un antipsychotique à l’autre plus rapide est impératif, diverses stratégies médicamenteuses existent pour essayer de diminuer l’impact de ces effets rebonds.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Switching antipsychotics is more and more common in our clinical practice. Several reasons can explain this observation. We have more and more antipsychotics available on the market with different receptor binding profiles and also different tolerability issues. Usually, the reasons of the switch are the following: insufficient efficacy or problems of tolerance (weight gain, metabolic disorders, extrapyramidal symptoms, hyperprolactinemia, sedation, sexual dysfunction). So that the switch takes place without complications, it is essential for the clinician to have full knowledge of both the receptor binding profiles of the antipsychotics in question and their half-life. The clinician has to expect a dopaminergic rebound when the introduced antipsychotic has a lesser affinity for the dopaminergic D2 receptor than that which is withdrawn or if it is a partial agonist with a particularly long half-life. On the other hand, a histaminergic or cholinergic rebound can be expected if the new antipsychotic has a lesser affinity for these two receptors. In all these scenarios, a “plateau” switch will often be recommended. Now, if a faster switch is imperative, various medication strategies exist to try to decrease the impact of the rebound effects.

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Mots clés : Antipsychotiques, Switch, Effet rebond, Symptômes de discontinuation, Psychose d’hypersensibilité

Keywords : Antipsychotics, Switch, Rebound effect, Withdrawal symptoms, Hypersensitivity psychosis


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Vol 39 - N° 6

P. 439-444 - décembre 2013 Retour au numéro
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