Aspects normaux et pathologiques du ligament scapholunaire en artho-IRM - 23/12/13
Résumé |
Objectifs |
Décrire l’aspect normal, les variantes et les aspects pathologiques du ligament scapholunaire (LSL) en arthro-IRM. Evaluer l’efficacité de l’arthro-IRM avec comme « gold standard », l’arthroscopie.
Matériels et méthodes |
Etude rétrospective multicentrique de 70 cas d’arthro-IRM dont 29 corrélations arthroscopiques. Les séquences réalisées sont de type 3D DESS, 3DFSPGR et FIESTA.
Résultats |
La sensibilité du couple arthrographie et arthroIRM pour les lésions du LSL est de 69 %. Sa spécificité est 94 %. La VPN concernant la perforation est de 90 %, la VPP de 70 %. La pertinence est de 83 %. Les pièges en arthro-IRM sont nombreux, le LSL présente en effet de nombreuses variantes de signal en fonction des séquences réalisées (signal dégénératif ?). Le contraste entre le ligament, le cartilage et le gadolinium intra-articulaire est parfois proche rendant l’interprétation difficile. La variabilité d’insertion du ligament sur le cartilage ou l’os peut être source d’erreurs. L’arthro-IRM permet, grâce aux séquences T2, de dépister les kystes du LSL parfois peu ou pas opacifiés.
Conclusion |
Le couple arthrographie, arthro-IRM est aussi performant que l’arthroscanner pour l’étude des perforations du LSL. Néanmoins la variabilité de la qualité de l’examen, du signal et de l’insertion du LSL rend l’interprétation délicate.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Main, technique d’exploration
Vol 85 - N° 9
P. 1277 - septembre 2004 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
