Biangular fractures of the mandible - 13/01/14
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Summary |
Introduction |
Bifocal fractures of the mandible often associate the angle and condyle or symphysis. Little data is available on biangular fractures. The authors had for aim to study their characteristics and to suggest an adapted management.
Material and methods |
We retrospectively reviewed the records of patients operated on for a biangular fracture from January 2005 to December 2009. The impact of a third molar was evaluated using Pell and Gregory's and Shiller's classifications.
Results |
Six hundred and forty patients underwent surgery for a mandibular fracture, seven of whom (1.1%) for biangular fractures. The patients’ mean age was 27.6years. Patients were predominantly men (85.7%). Assaults or brawls were the most frequent etiology (85.7%). The mechanism was direct impact in every case. The inferior alveolar nerve was injured in 57.1% of cases. There was an impacted third molar in 71.4% of cases. Most of the time, a single miniplate was sufficient for each angle. Two cases of postoperative infection were noted. The mean follow-up was 52.2months. The occlusion was restored in every case. Three patients presented with neurological sequels in the V3 area.
Discussion |
Biangular fractures are rare and present a high risk of infection and neurological sequels. The presence of a mesioangular impacted third molar seems to be a predisposing factor. The risk of neurological sequels requires performing surgery rapidly.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Introduction |
Les fractures bifocales mandibulaires associent souvent un trait symphysaire ou parasymphysaire et un trait angulaire. Peu de données spécifiques sont disponibles sur les fractures bi-angulaires. Le but de cette étude était de rapporter leurs caractéristiques et de proposer une prise en charge adaptée.
Patients et méthodes |
Nous avons étudié rétrospectivement les patients traités pour une fracture biangulaire entre janvier 2004 et décembre 2009. L’influence de la présence d’une troisième molaire a été évaluée au travers de deux classifications : celle de Pell et Gregory et celle de Shiller.
Résultats |
Six cent quarante patients ont été opérés pour une fracture mandibulaire dont sept (1,1 %) pour une fracture biangulaire. L’âge moyen était 27,6ans avec une prédominance masculine (85,7 %). Rixes et agressions regroupaient 85,7 % des étiologies. Le mécanisme était un choc direct dans tous les cas. Le nerf alvéolaire inférieur était altéré dans 57,1 % des cas. Une troisième molaire était incluse dans 71,4 %. Généralement, une mini-plaque par angle était suffisante. Deux infections postopératoires ont été notées. Le suivi moyen était de 52,2 mois. L’articulé dentaire a été restauré dans tous les cas. Trois patients avaient des séquelles sensitives dans le territoire du V3.
Discussion |
La fracture biangulaire est rare avec un risque élevé d’infection et de séquelles. La présence d’une troisième molaire semble être un facteur favorisant. Le risque séquellaire neurologique impose une intervention le plus rapidement possible.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Mandible, Fracture, Impacted tooth, Molar
Mots clés : Mandibule, Fracture, Dent incluse, Molaire
Plan
Vol 114 - N° 5
P. 287-291 - novembre 2013 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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