Faut-il cœlioscoper les femmes infertiles ayant une hystérosalpingographie normale - 16/01/14
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Résumé |
Objectif |
La cœlioscopie diagnostique a longtemps représenté l’examen clé dans l’exploration de l’infertilité féminine. Cette place est actuellement reconsidérée, surtout en cas d’hystérosalpingographie (HSG) normale, devant l’avènement des techniques d’Assistance médicale à la procréation de plus en plus performantes et l’amélioration des techniques d’imagerie médicale de plus en plus sensibles et spécifiques. Nous avons voulu préciser la place de la cœlioscopie diagnostique dans le bilan d’infertilité féminine en cas d’HSG normale.
Patientes et méthodes |
Étude rétrospective sur une série de 100 observations de patientes infertiles ayant une HSG normale et ayant bénéficié d’une cœlioscopie diagnostique au service de gynécologie obstétrique du CHU Farhat Hached à Sousse (Tunisie) du 1er janvier 1993 au 1er mars 2003.
Résultats |
L’âge moyen était de 32,3ans, la durée moyenne d’infertilité était de 70,47 mois. La cœlioscopie a montré des anomalies pelviennes dans 45 % des cas, dominées par la pathologie tubo-adhérentielle (23 %). L’endométriose était retrouvée dans 6 % des cas. Ces anomalies sont considérées comme majeures dans 23 % des cas et mineures dans 22 % des cas. La réalisation d’un geste chirurgical dans le même temps opératoire (adhésiolyse, plastie tubaire, électrocoagulation d’implants endométriosiques) a pu améliorer le pronostic de la fertilité. Seulement 20 patientes étaient suivies sur les 45 ayant des anomalies pelviennes ; sept grossesses ont été menées à terme, soit 35 % des cas.
Discussion et conclusion |
La cœlioscopie a contribué à améliorer le pronostic de la fertilité de nos patientes en traitant des anomalies impliquées dans l’infertilité. On estime que ce pronostic pourra encore être amélioré par la sélection des patientes avec des facteurs de risque d’anomalies pelviennes.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Objectives |
The diagnostic laparoscopy has long been the key consideration in the export of female infertility. This place is being reconsidered, especially in the case of normal hysterosalpingogrophy (HSG), because of the advent of assisted reproductive technologies which are more efficient, and because of the improvement of medical imaging techniques which are more sensitive and specific. We wanted to clarify the place of the diagnostic laparoscopy in the balance of female infertility in normal HSG.
Patients and methods |
It is a retrospective study on a series of 100 observations of infertile patients with a normal HSG and having a diagnostic laparoscopy in the department of Gynecology and Obstetrics at Farhat Hached hospital in Sousse (Tunisia) from 1st January 1993 to 1st March 2003.
Results |
The mean age was 32.3years; the mean duration of infertility was 70.47months. Laparoscopy revealed pelvic abnormalities in 45% of cases, dominated by disease tubo-adhesions (23%), endometriosis was found in 6% of cases. These anomalies are considered major in 23% of cases and minor in 22% of cases. Conducting a surgical procedure in the same operating time (adhesiolysis, tubal plastic surgery, electrocoagulation of endometriosis implants) could improve the prognosis of fertility. Only 20 patients were followed among the 45 with pelvic abnormalities, seven pregnancies have been completed (35% of cases).
Discussion and conclusion |
Laparoscopy has improved the prognosis for the fertility of our patients by treating abnormalities involved in infertility. It is estimated that the prognosis can be improved by selecting patients with risk factors for pelvic abnormalities.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Infertilité, Cœlioscopie, Hystérographie, Endométriose, Obstruction tubaire
Keywords : Infertility, Laparoscopy, Hysterography, EndOmetriosis, Tubal blockage
Plan
Vol 42 - N° 1
P. 20-26 - janvier 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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