Cœlioscopie diagnostique en cancérologie gynécologique, annexectomie bilatérale prophylactique : étude de faisabilité sur 22 cas - 01/03/14
Résumé |
Objectifs |
L’objectif de notre étude était d’apprécier la faisabilité de la cœlioscopie en ambulatoire dans une cohorte de 22 patientes admises pour annexectomie bilatérale (n=11) et cœlioscopie diagnostique préopératoire (n=11).
Patientes et méthode |
Entre décembre 2012 et mai 2013, nous avons inclus 22 patientes dans notre étude. Les critères d’inclusion étaient : patiente ayant bénéficié d’une cœlioscopie à but diagnostique ou d’une annexectomie bilatérale par cœlioscopie. Les critères d’exclusion étaient : patiente ayant bénéficié d’une laparotomie pour annexectomie bilatérale ou chirurgie diagnostique, patiente prise en charge tardivement au bloc opératoire, horaire ne permettant pas une prise en charge ambulatoire. Toutes les patientes sélectionnées ont reçu un questionnaire la veille de l’intervention. Ce questionnaire regroupait différents chapitres concernant le peropératoire, le postopératoire et les appréciations des patientes concernant un éventuel retour à domicile le soir même de l’intervention. L’aptitude à la sortie était mesurée avec le score de Chung le soir de l’intervention et le matin avant la sortie.
Résultats |
L’âge moyen des patientes était de 60ans. La durée moyenne de séjour était de 1,2 jour. La douleur postopératoire a tendance à être plus élevée dans le groupe annexectomie bilatérale le matin (p=0,06), les nausées et vomissements sont identiques dans les deux groupes. Dans le groupe annexectomie bilatérale, six patientes étaient aptes à sortir et cinq le désiraient ; dans le groupe cœlioscopie diagnostique neuf patientes étaient aptes à sortir et deux le désiraient, cette différence est significative (p=0,041).
Conclusion |
Un grand nombre d’interventions chirurgicales sont réalisées en ambulatoire. Les patientes ayant bénéficié d’une cœlioscopie diagnostique sont plus fragiles, elles doivent bénéficier d’une prise en charge postopératoire active pour permettre une hospitalisation ambulatoire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Objectives |
The purpose of our study was to assess the feasibility of outpatient laparoscopy in a cohort of 22 patients admitted for bilateral oophorectomy (n=11) and preoperative diagnostic laparoscopy (n=11).
Patients and methods |
Between December 2012 and May 2013, we included 22 patients in our study. All selected patients received a questionnaire the day before surgery. The questionnaire consisted of chapters on intraoperatively, and the postoperative assessments of patients regarding a possible return home on the evening of surgery. The ability to output was measured with the score of Chung at the evening of surgery and in the morning before leaving.
Results |
The mean age of patients was 60years. The average length of stay was 1.2 days. Postoperative pain tends to be higher in the morning in the bilateral oophorectomy group (P=0.06), nausea and vomiting are the same in both groups. In the bilateral oophorectomy group, six patients were able to go out and five wished it; in the diagnostic laparoscopy group nine patients were able to go out and two wished it, this difference was significant (P=0.041).
Discussion |
The outpatient hospital is the norm for many surgeries. In our study, 47% of patients able to go out wishing that output. This difference is important when comparing the two groups. There are more patients wishing an output in the oophorectomy group. This reduction in length of stay must be compensated by a medical and paramedical supervision at home.
Conclusion |
A large number of surgical procedure are performed on an outpatient basis. Patients who underwent diagnostic laparoscopy are more fragile, they should receive active postoperative support to enable an outpatient hospital.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Chirurgie ambulatoire, Cœlioscopie, Gynécologie
Keywords : Ambulatory surgery, Laparoscopy, Gynecology
Plan
Vol 43 - N° 3
P. 229-234 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.