Étude comparative des phénotypes cliniques de l’allergie au poisson selon les profils de sensibilisation moléculaire à la parvalbumine, à l’énolase, à l’aldolase et à la gélatine de poisson - 19/03/14
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Résumé |
Objectif de l’étude |
Le but de l’étude est de déterminer la valeur ajoutée de l’étude du profil de sensibilisation moléculaire chez les patients allergiques au poisson.
Patients et méthodes |
Le diagnostic d’une allergie au poisson a été retenu chez 62 patients sur la base d’une histoire clinique évocatrice, de tests cutanés et d’IgE spécifiques positives aux extraits de poisson (cabillaud, saumon, thon). La détermination des IgE spécifiques vis-à-vis de la parvalbumine, de l’énolase, de l’aldolase et de la gélatine de poisson, quantifiées par Elisa, a été réalisée chez tous les patients.
Résultats |
Quarante-cinq patients sont sensibilisés à la parvalbumine. Chez les patients sensibilisés à la parvalbumine de cabillaud (morue), 50 % sont également sensibilisés à l’énolase et à l’aldolase. Chez les patients ayant des tests cutanés positifs au saumon et au thon (75,6 % et 67,6 % respectivement), des sensibilisations isolées à la parvalbumine ont été observées. Une corrélation positive est observée entre les taux moyens des IgE spécifiques envers la parvalbumine et l’énolase de cabillaud, et la sévérité du tableau clinique, ce qui n’est pas le cas pour l’aldolase de cabillaud. Trois groupes de patients ont été analysés selon leur degré de réactivité IgE envers la parvalbumine : un premier groupe (n=36) composé de patients sensibilisés aux 3 poissons avec des symptômes modérés à sévères. Les symptômes sont corrélés à la présence d’IgE au cabillaud (extrait total) et à la parvalbumine de cabillaud. Un second groupe est constitué de patients (n=9) monosensibilisés et ayant une allergie de gravité mineure, principalement au saumon. Les symptômes sont corrélés à des IgE spécifiques envers l’extrait de saumon et envers la parvalbumine de saumon. Le troisième groupe est composé de patients (n=17) sensibilisés à un nombre restreint de poissons et présentant des symptômes modérés à sévères. Chez ces patients dont les IgE étaient négatives envers la parvalbumine, on objective la présence d’IgE à l’aldolase, l’énolase ou à la gélatine de poisson dans 70,6 % des cas. Danc ce dernier groupe, la présence d’IgE spécifiques envers le cabillaud est rarement observée.
Conclusion |
L’utilisation d’un panel d’allergènes moléculaires de poisson variés contribue à l’amélioration du diagnostic de l’allergie au poisson. Certains profils de sensibilisation semblent associés à des tableaux cliniques particuliers.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Study objective |
The aim of this study was to investigate the added value of using a panel of fish allergens in component-resolved diagnosis of fish-allergic patients.
Patients and methods |
Sixty-two patients were diagnosed as being allergic to fish by clinical history and with positive skin prick-tests and specific IgE to fish extracts (cod, salmon and tuna). Allergen-specific IgE levels to fish parvalbumin, enolase, aldolase and gelatin were quantified by Elisa.
Results |
Forty-five of the patients were sensitized to parvalbumin. Among the cod parvalbumin-sensitized patients, 50% were also sensitized to both enolase and aldolase. Of the patients with positive skin tests to salmon and to tuna (75.6% and 67.6%, respectively), isolated sensitization to parvalbumin was observed. Mean levels of specific IgE to cod and enolase parvalbumin were positively correlated with the severity of the patients’ clinical symptoms; this was not the case for cod aldolase. Patients were clustered into three groups according to their parvalbumin-specific IgE-reactivity. In the first group, the 36 patients who were sensitized to three different fish reported mild to severe symptoms; their symptoms were correlated with the presence of IgE to total cod extract and to cod parvalbumin. The second group of 9 mono-sensitized patients had only minor symptoms of fish allergy, most often to salmon; their symptoms were positively correlated with specific IgE levels of salmon extract and cod parvalbumin-specific IgE. The third group consisted of 17 patients who were sensitized to a small number of fish; they had moderate to severe symptoms. While this group of patients had no detectable parvalbumin-specific IgE, 70.6% of them were found to have IgE specific for fish aldolase, enolase or gelatin; in this group, the presence of IgE specific for cod was rarely observed.
Conclusion |
The use of a panel with a number of allergenic fish proteins may contribute to the improvement of the diagnosis of fish allergy. Specific sensitization profiles appear to be associated with certain profiles of clinical symptoms.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Aldolase, Allergène, Allergie alimentaire, Allergie au poisson, Cabillaud, Enolase, Gélatine de poisson, Morue, Parvalbumine, Saumon, Thon
Keywords : Fish allergy, Diagnosis, Clinical profile, Cod, Salmon, Tuna, Fish allergens, Parvalbumin, Aldolase, Enolase, Gelatin
Plan
Vol 54 - N° 2
P. 51-60 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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