P327 Comment améliorer la prévention des plaies du pied diabétique ? - 20/03/14
Résumé |
Introduction |
La prévalence du diabète augmente. Les généralistes prennent en charge, seuls, une grande partie des diabétiques de type 2. Les complications podologiques sont graves et coûteuses. La prévention est efficace. Pourtant le dépistage et la prévention des plaies du pied diabétique restent insuffisants en médecine générale. L’objectif de ce travail est d’explorer les pratiques et difficultés des médecins généralistes à ce sujet pour envisager des améliorations.
Matériels et méthodes |
Une étude qualitative exploratrice a été réalisée par entretiens individuels semi-dirigés auprès de médecins généralistes du Puy-de-Dôme. Les entretiens ont été enregistrés puis intégralement retranscrits. L’analyse a été réalisée selon une méthode thématique dans un but explicatif par l’interviewer.
Résultats |
17 médecins ont été interviewés. Au quotidien, le suivi podologique n’est pas prioritaire. L’artériopathie est mieux évaluée que la neuropathie. La gradation est mal connue. La principale difficulté évoquée est le manque de temps. L’examen du pied est conditionné par l’acceptation du patient et le déchaussage. Le test au monofilament est souvent problématique. La consultation chez le pédicure-podologue est elle aussi soumise à l’approbation du patient. La prise en charge des soins de podologie paraît insuffisante et mal connue des généralistes. Le manque d’observance et de compliance de certains patients rend l’obtention de l’équilibre glycémique difficile. Peu de médecins ont une réelle démarche éducative par manque de formation.
Conclusion |
La pratique des médecins généralistes pourrait s’améliorer grâce à une meilleure formation sur le risque podologique (importance de la neuropathie, gradation) et par plus d’échanges avec les podologues. Mais ils ont besoin de relais. Un meilleur remboursement des soins de podologie et la création d’un réseau pour développer l’éducation thérapeutique en ville améliorerait la prise en charge des patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 40 - N° S1
P. A105 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.