P337 Rémission prolongée du psoriasis chez un patient diabétique traité par exenatide - 20/03/14
Résumé |
Introduction |
Un effet favorable des analogues du GLP-1 sur le psoriasis a été rapporté. Le mode d’action précis de ces médicaments dans cette pathologie immunitaire reste discuté.
Patients et méthodes |
Nous souhaitons rapporter le cas d’un patient diabétique de type 2 atteint de psoriasis et traité par exenatide (Byetta®) depuis 6 ans (à l’exception de deux périodes « off » en 2010 [6 mois] et 2011 [4 mois]) et analyser l’évolution du psoriasis, en particulier en 2012–2013, en présence d’un contrôle glycémique inadéquat.
Cas clinique |
Un sujet de 63 ans, diabétique de type 2 depuis 1998 présente depuis 1980 un psoriasis ayant résisté aux traitements conventionnels. L’ajout en septembre 2008 [T0] de Byetta® (5μg 2×/j) à une association metformine et sulfonylurée [HbA1c : 8,1 %] amène rapidement une rémission quasi-totale des lésions cutanées (sauf 2 récidives lors des périodes « off »). Depuis la reprise du traitement en janvier 2012 [T1], une rémission est à nouveau constatée avec un PASI (pour Psoriasis Area and Severity Index) passant de 7,9 [T1] à < 3 au cours du suivi. La perte pondérale n’a été que modeste et transitoire en 2012-2013. Les taux d’HbA1c ont fluctué au cours de cette période entre 7,7 et 9,2 %.
Conclusion |
Une rémission prolongée et quasi complète d’un psoriasis a été constatée sous exenatide chez un patient diabétique. Les interruptions thérapeutiques ont à chaque fois induit des récidives. Notre observation suggère que l’effet des analogues du GLP-1 sur le psoriasis n’est pas directement lié à une perte pondérale, ni à une optimisation du contrôle glycémique, et qu’il pourrait donc éventuellement être efficace sur le psoriasis de personnes nondiabétiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 40 - N° S1
P. A107 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.