O66 Caractéristiques maternelles et issus de grossesses des femmes avec diabète gestationnel diagnostiquées avant 24 semaines d’aménorrhée - 20/03/14
Résumé |
Objectif |
L’objectif est de comparer les caractéristiques maternelles et les issus de grossesses chez les femmes diagnostiquées avant 24 SA comparativement à celles diagnostiquées après 24 SA selon les nouvelles recommandations.
Patients et méthodes |
Il s’agit d’une étude menée du 01/02/2011 au 01/02 2012. En cas de facteurs de risque, il était proposé de réaliser une glycémie à jeun dès la première consultation prénatale. Le diagnostic de DG était posé en cas de glycémie à jeun ≥ 0,92g/l avec immédiatement une prise en charge diabétologique. En l’absence de dépistage ou de glycémie à jeun < 0,92g/l, il était proposé une HGPO 75g après 24 SA. Le diagnostic était posé si au moins une valeur était ≥ 0,92g/l à jeun, 1,80g/à 1 heure ou 1,53g/l à 2 heures.
Résultats |
Nous avons pu analyser les données chez 383 patientes avec DG. Le diagnostic de DG a été posé avant 24 SA chez 25,8 %. L’étude des facteurs de risque pris isolément montre que l’IMC maternel est significativement différent entre les 2 groupes (31,1±8,9kg/m2 vs 27,9±6,8kg/m2, p<0,001). 67,5 % des patientes avaient un IMC > 25kg/m2. Les 2 groupes sont comparables en termes de facteurs de risque cumulés. Les femmes diagnostiquées avant 24 SA prennent significativement moins de poids (p=0,0001) et sont plus souvent insulinées que les femmes vues après 24 SA (43,8 % vs 25 % p<0,001). Le taux de macrosomie n’est pas différent entre les 2 groupes.
Conclusion |
Le dépistage du DG et la prise en charge doit être poursuivi chez les femmes avec facteurs de risque et ceci dès la première consultation. Même si le taux de macrosomie n’est pas différent, il existe un bénéfice en ce qui concerne la prise de poids au cours de la grossesse. On peut penser que le taux de macrosomie aurait été nettement plus élevé en l’absence de prise en charge dans cette population qui est une population avec facteurs de risque.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 40 - N° S1
P. A16 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.