PO4 Prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaire chez les 5 037 diabétiques de type 2 (DT2) du registre SURCOUF - 20/03/14
Résumé |
Objectif |
Évaluation de la prise en charge des facteurs de risque cardiovasculaire (RCV) chez les DT2 du registre SURCOUF : proportion de patients atteignant les objectifs EAS/ESC en prévention cardiovasculaire (HbA1c < 7 %, PA < 140/80mmHg, LDL-C < 1,0g/l si haut RCV et < 0,7g/l si très haut RCV) et analyse des traitements dans les sous-groupes de patients n’atteignant pas ces objectifs.
Patients et méthodes |
Étude descriptive transversale des 5 037 DT2 inclus dans le registre SURCOUF (02/2011-09/2013). Patients considérés à très haut RCV: maladie cardiovasculaire documentée, lésion des organes cibles (rétinopathie diabétique proliférative, microalbuminurie > 30mg/g, maladie rénale chronique) ou autre facteur de RCV associé (HTA, tabagisme, HDL-C < 0,40g/l). Les autres patients étaient considérés à haut RCV.
Résultats |
L’HbA1c était < 7 % chez 37 % des patients. La PA était > 140/80mmHg chez 63 % des patients ; parmi eux, 37 % n’avaient pas d’ARA2 ni d’IEC, et 24 % n’avaient aucun antihypertenseur. 57 % des patients à haut RCV présentaient un LDL-C > 1,0g/l, et 81 % des patients à très haut RCV un LDL-C > 0,7g/l ; un traitement par statine était absent pour respectivement 75 % et 42 % d’entre eux. Seulement 5 % atteignaient le triple objectif de HbA1c < 7 %, PA < 140/80 et LDL-C < 1,0g/l. Un tabagisme actif était renseigné chez 9 % des patients. Un traitement antiagrégant était absent chez 25 % des patients ayant une maladie cardiovasculaire documentée.
Conclusion |
Les différents objectifs en prévention cardiovasculaire ne sont atteints que dans environ 1/3 des DT2 du registre SURCOUF, alors que le triple objectif ne l’est que dans 5 %. L’objectif le plus difficile à obtenir est la cible de LDL-C < 0,70g/l chez les patients à très haut RCV. La prévalence des patients insuffisamment traités pourrait être expliquée d’une part par l’inertie thérapeutique et un défaut d’observance, et d’une autre part, par un manque d’intégration des dernières recommandations dans notre pratique clinique habituelle.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 40 - N° S1
P. A21 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.