P22 Calcification aortique ex vivo : susceptibilité en fonction du déréglement glucidique chez le rat - 20/03/14
Résumé |
Objectif |
La calcification vasculaire est fréquemment observée dans le diabète et dans le syndrome métabolique. Elle est associée à un risque accru de maladies cardio-vasculaires. La capacité à calcifier est évaluée ex-vivo sur des anneaux aortiques de rats dont le métabolisme glucidique est altéré.
Matériels et méthodes |
L’aorte thoracique est prélevée sur des rats insulinorésistants (Zucker 10 semaines, ZDF 6 semaines et rats régime hypercalorique, cafétéria) ou sur des rats diabétiques ZDF de 13 semaines. Des rats Wistar et Zucker fa/+ servent de témoins. Douze anneaux de chaque aorte sont cultivés 14 jours dans un milieu calcifiant (3,8mM de phosphate) ou un milieu contrôle. Le dosage du calcium est réalisé à partir du tissu sec avec un kit colorimétrique et exprimé en mg/g d’aorte. La localisation du calcium et de la fibrose respectivement par coloration au von Kossa et au rouge sirius est réalisée sur coupes histologiques (3–5μm) après inclusion en paraffine. Une quantification est réalisée en pourcentage de l’aire de section.
Résultats |
En absence de phosphate, aucune calcification n’est observée dans les différents groupes. Le phosphate entraine une calcification dans tous les groupes. Elle est significativement plus forte dans les groupes insulinorésistants Zucker et ZDF de 6 semaines (878±141 et 871±60mg/g) comparée au Wistar (300±89mg/g) mais pas au rat Zucker fa/+ (670±80mg/g). Elle est majorée chez le ZDF diabétique âgé de 13 semaines (1 390±64mg/g). Elle est la plus forte chez les rats « cafétéria » (1 659±129mg/g). L’histologie confirme ces résultats et montre une localisation différente de la calcification chez le rat « cafétéria ». Le marquage des collagènes a une répartition similaire à celle du von Kossa.
Conclusion |
La calcification vasculaire de gros troncs artériels est exacerbée en présence d’une dysfonction métabolique, et la différence de localisation chez le rat cafétéria suggère l’existence de mécanismes différents.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 40 - N° S1
P. A35 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.