Résistance cellulaire aux agents cytotoxiques - 01/01/95
CHRU - Hôpital d'enfants, 10, boulevard du Maréchal-De-Lattre-de-Tassigny, BP 1542, 21034 Dijon cedex France
Résumé |
La chimiothérapie est utilisée en première ligne dans la plupart des hémopathies malignes. La notion de résistance à cette chimiothérapie relève d'abord d'observations cliniques. Une absence de réponse au traitement cytotoxique témoigne d'une résistance primaire ou intrinsèque. La survenue de rechutes et la moindre réponse de ces rechutes aux drogues initialement utilisées suggèrent l'acquisition de mécanismes de résistance ou la sélection de clones résistants [18] . Ces observations ont conduit les cliniciens à associer des agents cytotoxiques de mécanismes d'action différents. Parallèlement, les travaux expérimentaux réalisés au niveau de lignées cellulaires in vitro ont permis d'identifier des mécanismes de résistance, et de rechercher des stratégies destinées à les contourner ou à les neutraliser. Ces mécanismes peuvent être spécifiques d'un agent cytotoxique ou s'exercer vis-à-vis de multiples composés. Ils peuvent être classés en trois groupes selon qu'ils limitent l'accès des drogues à leur cible intracellulaire, qu'ils perturbent l'interaction du composé actif avec sa cible intracellulaire, ou qu'ils interfèrent avec le processus de mort cellulaire mis en jeu par l'induction de lésions cellulaires très variées.
Plan
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