P61 Rupture thérapeutique dans le diabète de type 2 et hospitalisation en diabétologie : quel profil de patients ? - 20/03/14
Résumé |
Introduction |
Le diabète de type 2 est une pathologie chronique nécessitant une observance et une adhésion des patients, acteurs de leur prise en charge. Nous sommes confrontés à de nombreuses hospitalisations pour décompensation métabolique, parfois par arrêt complet du traitement. Nous avons regroupé les cas sur une année.
Patients et méthodes |
Une recherche des patients DT2 hospitalisés entre 09/12 et 09/13 pour décompensation de diabète a été menée à l’aide des codes PMSI : E11.xx (Diabète sucré non insulinodépendant) en DP et Z911.1 (antécédents personnels de non observance d’un traitement médical et d’un régime) en DAS. Ont été exclus secondairement les découvertes de diabète, les DT1 et les décompensations sans arrêt de traitement clairement identifié.
Résultats |
Sur 80 patients, 17 (21 %) ont été identifiés comme décompensation sur rupture thérapeutique totale. Age moyen 50,7 ans ± 12,1 [30–70], 9 femmes 8 hommes, IMC moyen 30,1±8,8 [16,1–48,7], durée moyenne diabète 8,4±5,9 ans [0,8–25] ; HbA1c moyenne 12,09±1,59 [9,8–16,5], 10 issus de l’immigration ; 8 vivaient en couple et 9 seuls ; 4 alcoolisme chronique, 2 antécédent de cancer traité, 1 barrière de la langue, 6 problèmes psychiatriques chroniques.
Discussion |
Les patients sont jeunes, et le sex-ratio proche de 1, La distribution vaste de l’IMC reflète l’hétérogénéité des causes de diabète étiquetés DT2 par le PMSI (pancréatites chroniques). La durée d’évolution du diabète était presque toujours importante, excluant les arrêts de traitement rapidement après découverte (1), et le niveau de déséquilibre majeur. Plus 1/2 était issu de l’immigration, mais sans problème majeur de compréhension. Les problèmes psychiatriques chroniques étaient fréquents (1/3). Le principal biais réside dans la méthode d’identification des patients, une hétérogénéité probable du codage (4 médecins différents impliqués) ayant pu occasionner une perte de cas. Une approche prospective serait mieux indiquée, et pourrait être étendue au DT1.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 40 - N° S1
P. A44 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.