P81 Résultats de l’enquête EDUDORA2 sur le vécu du diabète de type 2 par les patients en fonction de l’estimation personnelle de leur qualité de vie - 20/03/14
Résumé |
Introduction |
Le diabète de type 2 (DT2) et la qualité de vie (QoL) des patients entretiennent une influence réciproque encore mal connue. La présente enquête a interrogé la QoL des patients avec le DT2.
Patients et méthodes |
Une collecte standardisée de données a été réalisée en 2011-2012 avec un questionnaire auto-administré auprès de 1 764 patients DT2 recrutés via différents réseaux (63,4±8,9 ans ; 55,5 % hommes ; 30,3±5,8kg/m2 11,5±8,9 années de DT2). Les 32 questions semi-ouvertes se sont essentiellement intéressées au vécu du diabète par les patients (causes du DT2, domaines de vie modifiés, difficultés dans la prise en charge). La QoL a été évaluée sur une échelle de 0 à 10. Les résultats ont été comparés entre les patients avec une QoL basse (score ≤ 6) et une QoL élevée (score ≥ 7).
Résultats |
64,6 % des patients estiment que leur QoL reste élevée (moyenne 8,2, venant de 8,4 avant le DT2). Les patients avec une QoL basse (moyenne 4,7, venant de 7,5 avant DT2) incriminent plus fréquemment, comme responsables du DT2, des facteurs inéluctables (stress, hérédité, traumatismes). Les domaines de vie sont plus souvent modifiés négativement par le diabète chez les patients avec une QoL basse (7/9 items cités par > 40 % vs. 0/9 chez les patients avec une QoL ≥ 7) et des difficultés sont davantage rencontrées dans la prise en charge du DT2 (7/9 items cités par > 15 % vs. 7/9 items cités par < 7 % des patients avec une QoL ≥ 7). D’autres facteurs influencent négativement la QoL (type de traitement, niveau d’études, estimation des revenus du ménage).
Conclusion |
Chez les patients relatant une QoL basse, la chute depuis le DT2 semble liée à des modifications négatives de divers domaines de vie et à un moins bon vécu de la maladie. Les résultats de cette enquête plaident en faveur d’une meilleure connaissance du sens de ces relations.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 40 - N° S1
P. A49 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.