P129 Prévalence clinique des lésions mycosiques du pied chez les diabétiques dans une ville aux portes du désert marocain : la ville d’Erfoud - 20/03/14
Résumé |
Introduction |
Les infections mycosiques du pied constituent un motif fréquent de consultation chez les diabétiques, le diabète constituant à la fois un facteur favorisant et aggravant les lésions cutanéomuqueuses. L’objectif de ce travail est d’identifier la prévalence clinique des lésions mycosiques du pied dans une population représentative de diabétiques à Erfoud
Patients et méthodes |
Nous rapportons une étude descriptive réalisée chez des diabétiques qui ont étaient vus en consultation de diabétologie au cours d’une caravane médicale organisée à Erfoud. Un examen clinique avec recherche de signes d’artérite, de neuropathie périphérique ainsi que de lésions évocatrices d’atteinte mycosiques a été réalisé chez tous les patients. L’équilibre glycémique a été approché à la base des glycémies moyennes.
Résultats |
Durant 2 jours de consultations, on a pu recenser 42 patients diabétiques de type 2, la moyenne d’âge des patients était de 49 ans, l’IMC moyen était de 27, 2kg/m2, l’ancienneté moyenne du diabète était de 5,7 ans, le suivi diabétologique est irrégulier par les médecins généraliste des centres de santé, 90,8 % des patients n’avaient aucun bilan dégénératif, un mauvais équilibre glycémique était constaté chez 20 patients (47,6 %). La prévalence clinique des lésions mycosiques du pied est de 71 %, un intertrigo interorteil (IIO) a été retrouvé chez 90 % des patients alors qu’une onychopathie des pieds évocatrice d’atteinte mycosique a été suspectée chez 61 % des patients. Un traitement local a été instauré chez les patients présentant un IIO, chez les patients avec suspicion d’onychomycose, un prélèvement mycologique a été demander.
Conclusion |
L’atteinte mycosique est fréquente chez le diabétique, Le déséquilibre du diabète est en souvent associé aux infections fongiques, la fréquence des lésions mycosiques dans cette population peut être expliqué par l’absence d’un suivi diabétologique spécialisé puisque cette ville ne dispose d’aucun spécialiste diabétologue, ainsi que le manque en matière d’éducation sur la prévention des lésions du pied
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 40 - N° S1
P. A59-A60 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.