P142 Anticorps anti-ZnT8 dans le diabète de type 1 : analyse sur un groupe de 185 patients - 20/03/14
Résumé |
Introduction |
Les anticorps anti-ZnT8, dirigés contre le canal à Zinc de la cellule B ont été récemment décrits dans le diabète de type 1. Leur intérêt comparé à celui des autres spécificités est incertain en pratique clinique. Nous avons analysé la prévalence de ces anticorps chez des diabétiques.
Patients et méthodes |
Chez les 185 patients étudiés un diagnostic de diabète de type 1 avait été porté avec certitude chez 41 les autres ayant un typage incertain. Les anticorps anti-GAD, IA2 et ZnT8 ont été recherchés avec des kits commerciaux. Nous avons mesuré la prévalence de chacun de ces anticorps ainsi que les caractéristiques cliniques. L’analyse statistique a été réalisée avec le logiciel SPSS utilisant pour la comparaison des différents groupes des tests paramétriques ou non paramétriques.
Résultats |
185 patients consécutifs étudiés, dont 68 patients avec au moins un autoanticorps. Anti-GAD n=50, isolé chez 35 (55 %), anti-IA2 n=21, isolé chez 6 (8 %), anti ZnT8 n=21, isolé chez 9 (13 %). Six patients avaient trois anticorps, 12 deux anticorps : GAD et IA2 n=6, GAD et ZnT8 n=3, IA2 et ZnT8 n=3. Les patients avec anti ZnT8 étaient plus jeunes (35±13 vs. 45±15 ans, p=0,002), avaient un âge au diagnostic inférieur (28±14 vs. 40±14 ans, p=0,005) comparé aux patients sans anti-ZnT8. La durée connue de diabète était de 6,8±10 ans chez patients avec anticorps, 6,6±9 chez les ZnT8 positif et 10±13 chez les ZnT8 isolé. Les patients avec anti-ZnT8 isolé ne différaient des autres avec anti-ZnT8 pour aucune des caractéristiques cliniques analysées. De même les patients avec anti-GAD ou avec anti-IA2 isolés ne différaient pas des autres patients avec ces anticorps.
Conclusion |
Dans cette population, les anticorps anti ZnT8 ont une prévalence identique à celle des anti-IA2. Leur recherche apporte de l’information par rapport à la combinaison IA2 et GAD. Ils semblent marquer un groupe de patients ayant des caractéristiques cliniques particulières. Cependant cette analyse doit être affinée par l’étude d’un plus grand nombre de patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 40 - N° S1
P. A62-A63 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.