P200 Le diabète à tendance cétosique : est un sous type du diabète de type 2 dans sa grande majorité - 20/03/14
Résumé |
Introduction |
Le typage d’un diabète permet de mettre en route une thérapeutique adaptée et de préjuger de l’évolution de la maladie. Cependant, les cliniciens rencontrent dans leur pratique, une forme clinique de diabète, difficile à classer car tenant à la fois du DT1 et du DT2. Il s’agit du Diabète sucré à tendance cétosique, dont le mode d’installation est celui d’un DT1 avec une cétose spontanée mais le terrain de survenue et l’évolution vers une rémission, évoquent plutôt un DT2. Le but du travail est de décrire le profil clinique et biologique au diagnostic du diabète et de décrire le devenir à long terme de ces patients.
Matériels et méthodes |
Notre étude a concerné, 107 patients (recrutés de 1991 à 2007) qui ont présenté une cétose diabétique inaugurale d’allure spontanée et qui sont « entrés en rémission » de l’insulinothérapie ; Chez ces patients nous avons étudié les paramètres cliniques, biologiques et thérapeutiques au début du diabète et à leur inclusion dans l’étude (2011) et réalisé un dosage du peptide C de base et après glucagon et un dosage des anticorps anti GAD ;
Résultats |
L’âge moyen du groupe : 36,7±7,8, l’IMC : 24,5±4,5kg/m2, le TT: 93,5cm±11,87 et l’IMC antérieur : 28,7±4,5kg/m2 ; le peptide C de base : 1,83±1,13 et après stimulation au glucagon 3,38±2,65ng/ml. le diabète autoimmuns est retrouvé chez 10,3 % des patients. La durée de la rémission dans notre série varie entre 1 et 20 ans avec une médiane de 6 ans, 41 % sont encore en rémission après 8,5 ans d’évolution
Conclusion |
la combinaison du dosage hormonal et immunologique permet de distinguer dès la résolution de la cétose, au minimum quatre sous-groupes différents dans ce diabète. La méconnaissance du DSATC pourrait conduire à une confusion dans la thérapeutique avec maintien de l’insulinothérapie de façon abusive pendant plusieurs années ce qui génère une altération de la qualité de vie du patient et un coût financier non négligeable.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 40 - N° S1
P. A75 - mars 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.