In the recent years the prevalence of atopic dermatitis increased. Given the chronic characteristics of atopic dermatitis and its evolution by bouts its treatment needs a complete cooperation between the doctor and the patient. As there is no radical etiological treatment to cure atopic dermatitis a symptomatic treatment of the attacks is to be considered: local treatments - cutaneous antisepsis, emollients against the xerosis, local corticotherapy, local antibiotherapy... - and, as atopic dermatitis is presently suggested as a multifactorial disease, control of the environment - food allergy, aeroallergens, infection factors, contact allergens. However severe forms are resistant to this approach and need general treatments such as phototherapy, cyclosporin or treatments for which assessment is still pending interferons, interleukine 2, thymopentine, topical immunoglobulins G. The approaches of the future include phosphodiesterase inhibitors and local immunosuppressants such as tacrolimus or ascomycine which are expected so efficient than the classical treatments without risk of sensitization or systemic toxicity.

La dermatite atopique est une affection chronique dont l'incidence a crû ces dernières années. Compte tenu de son caractère chronique et de son évolution par poussée, sa prise en charge nécessite une bonne relation entre le médecin et le patient ou ses parents. Le traitement symptomatique est proposé au patient puisque nous ne disposons pas de traitement radical permettant de guérir la dermatite atopique. Le traitement comporte donc l'emploi de dermocorticoïdes, d'émollients et, si nécessaire, d'antiseptique cutané, voire une antibiothérapie locale. L'évitement des facteurs aggravants (acariens, poussières, aliment en cas d'allergie alimentaire) est également nécessaire. Dans les formes sévères résistant au traitement conventionnel, la photothérapie et la ciclosporine ont démontré une efficacité. D'autres traitements sont en discussion : interférons, interleukine 2, thymopentine, immunoglobulines G topiques. Les espoirs se tournent vers l'utilisation d'immunosuppresseurs locaux comme le tacrolimus et l'ascomicine qui semblent dépourvus d'effets sensibilisants et de toxicité systémique importante.