La greffe intestinale - 11/06/14
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Résumé |
Bien que les techniques chirurgicales de la greffe intestinale isolée, de la greffe combinée foie et grêle, et de la greffe multiviscérale aient été mises au point au début des années 1960, seules quelques greffes avaient été réalisées avant les années 1990 car les traitements immunosuppresseurs initiaux condamnaient l’intervention à l’échec. En effet, la greffe intestinale aboutissait au décès de la plupart des malades dans les jours ou les mois qui suivaient l’intervention. Les mauvais résultats observés alors étaient liés à des complications techniques, à l’infection, et à l’incapacité des traitements immunosuppresseurs à contrôler le rejet intestinal. L’introduction du tacrolimus comme traitement immunosuppresseur au début des années 1990, associée à une amélioration des techniques chirurgicales, à l’utilisation de nouveaux immunosuppresseurs, à une meilleure prophylaxie anti-infectieuse, et à une meilleure sélection des malades, conduisaient à une amélioration significative de la survie des greffons et des malades pour tous les types de greffe intestinale. Le but de cette revue de la littérature est de faire le point sur l’état actuel de la greffe intestinale, de préciser les maladies qui conduisent à l’insuffisance intestinale, de cerner les indications de la greffe intestinale, de souligner les étapes clés de l’évaluation prégreffe, de préciser les complications postopératoires et les éléments de la prise en charge du malade greffé, et, enfin, de rapporter l’expérience mondiale en greffe intestinale dont les résultats sont compilés et analysés par le Registre International de la Greffe Intestinale depuis 1985.
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Even though surgical techniques for isolated intestine, liver-intestine, and multivisceral transplantations were developed in the 1960’s, very few patients were transplanted before 1990 because initial immunosuppression regimens were insufficient, making intestine transplantation impossible. Intestine transplantation resulted in death in most patients within days or months. The discouraging results of the first clinical trials were due to technical complications, sepsis, and the failure of conventional immunosuppression to control rejection. By 1990 the development of tacrolimus-based immunosuppression and improved surgical techniques, the increased array of potent immunosuppressive medications, infection prophylaxis, and suitable patient selection helped improve actuarial graft and patient survival rates for all types of intestine transplantation. The aims of this review are to describe the current status of intestine transplantation including the underlying diseases and conditions that may be indications for intestine transplantation, to identify patient populations for this indication, to provide key steps for patient evaluation, to summarize current recommendations for immunosuppression, to list the most common postoperative complications, and to discuss the international experience of small bowel transplantation compiled and analyzed by the International Intestine Transplant Registry since 1985.
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Vol 31 - N° 5
P. 469-479 - mai 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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