Enquête de pratique sur l’analgésie péridurale en dehors de l’obstétrique - 11/06/14
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Résumé |
Objectifs |
Décrire l’utilisation actuelle de l’analgésie péridurale (APD), en dehors de l’obstétrique, et les raisons de sa non-utilisation.
Type d’étude |
Étude observationnelle.
Matériels et méthodes |
Enquête de pratique par autoquestionnaire envoyé par e-mail et disponible sur Internet. Comparaisons des réponses au questionnaire entre deux groupes de répondants pratiquant ou non l’APD par le test exact de Fisher.
Résultats |
Parmi les 178 anesthésistes-réanimateurs ayant répondu au questionnaire, seuls 21,4 % ne pratiquait jamais l’APD. Les principaux motifs invoqués étaient l’existence d’alternatives d’épargne morphinique aussi efficaces (24/38 vs 46/140) et l’absence de structure d’aval adaptée (17/30 vs 21/39) plus que la perte de compétence technique. Le TAP bloc était l’alternative utilisée par plus de 50 % des anesthésistes-réanimateurs. La difficulté d’avoir une structure de prise en charge postopératoire était reconnue comme un facteur limitant sa réalisation mais pas la peur d’une complication neurologique. Ceux qui ne faisaient jamais cet acte étaient plus représentés dans la catégorie entre 40 et 50ans (12/38 vs 19/140). Les moins de 40ans étaient plus enclins à réaliser une APD en cas de prise d’héparine, d’aspirine et de clopidogrel, sous réserve de précautions (50/68 vs 31/68 ; 44/68 vs 31/68 ; 37/68 vs 23/68 respectivement).
Conclusions |
L’anesthésie péridurale à visée analgésique reste une technique pratiquée par la majorité des médecins de cette enquête. Le développement des structures d’aval et une meilleure application des recommandations de la Société française d’anesthésie et de réanimation (Sfar) devraient permettre à cette technique de prendre sa place méritée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Abstract |
Objectives |
To describe the current use of epidural anesthesia (EA) apart from obstetrics, and to explain the reasons of its low utilization.
Study design |
Observational study.
Methods |
A survey of practice with a self-questionnaire was sent by e-mail and available on Internet. Answers were compared between groups doing or not an epidural analgesia with exact Fisher tests (P<0.05 statistically significant).
Results |
Among the 176 anesthesiologists who answered to the questionnaire, only 21.4% never used epidural analgesia. The main reasons were alternatives therapeutics such as PCA with opioids or TAP block (24/38 vs. 46/140). TAP block was the most common alternative used by more than 50% of anesthesiologists. Loss of competence (4/30 vs. 0/39) was rarely the reason to its low utilization. The low accessibility to specialized postoperative units was recognized in both groups as a limiting factor to do an epidural but not the fear of neurological complications. Those who never perform epidural analgesia were statistically more often physicians between 40 and 50years (12/38 vs. 19/140). Heparin, aspirin and clopidogrel are no longer contraindications according to anesthesiologists less than 40years old (50/68 vs. 31/68; 44/68 vs. 31/68; 37/68 vs. 23/68 respectively) but not for older.
Conclusions |
Epidural analgesia is performed more often by younger anesthesiologists. This survey suggests the need of specific postoperative area to allow anesthesiologist to perform and supervise safely this technique. Recommendations of the French society of Anesthesiologists are also poorly applied.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Analgésie péridurale, Enquête française, Aspirine, Clopidogrel, Complication
Keywords : Epidural analgesia, Survey, Acetylsalicylic acid, Clopidogrel, Complication
Plan
Vol 33 - N° 5
P. 318-325 - mai 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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