Risk factors for persistent pain after urological surgery - 11/06/14
Facteurs de risque de douleur postopératoire persistante après chirurgie urologique
Abstract |
Objective |
Ten to 50% of patients with post-surgical pain develop chronic pain depending on the type of surgery. The objective of this study was to assess the incidence of persistent post-surgical pain (PPSP) and to identify risk factors following urology surgery.
Design |
Retrospective observational study.
Patients |
Two hundred and twenty-eight patients scheduled for urology surgery. Reasons for non-inclusions: patients who underwent a procedure not defined as being associated with PPSP.
Methods |
Surgical urologic procedures potentially associated with PPSP were defined. All patients who had one of these procedures during the study period received a questionnaire by mail at least 3months after the surgery. The files of these patients were retrospectively studied.
Results |
Eight percent of the patients had preoperative pain. PPSP, assessed approximately 6months after the surgery, was reported by 24% of the patients. Twenty-five (36%) of them reported neuropathic pain. Patients with PPSP had significantly more preoperative pain and an increased postoperative morphine consumption. Postoperative NSAID administration led to less persistent pain. Multivariate logistic regression analysis identified two independent risk factors of developing persistent pain: preoperative pain (OR=21.6, 95% CI 6.7–69.5, P<0.0001), morphine consumption 48hours after surgery higher than 6mg (OR=2.3, 95% CI 1.2–4.3, P=0.0118).
Conclusion |
These findings confirm the role of preoperative pain and morphine consumption in the genesis of PPSP and call for establishing clinical perioperative pathways tailored to the patient.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif |
En fonction du type de chirurgie, 10 à 50 % des patients ayant une douleur postopératoire sont à risque de chronicisation. Le but de cette étude était de déterminer l’incidence de la douleur postopératoire persistante (DPOP) et d’identifier les facteurs de risques après chirurgie urologique.
Type d’étude |
Rétrospective observationnelle.
Patients |
Deux cent vingt-huit patients opérés de chirurgie urologique associée à une DPOP.
Méthodes |
Les interventions urologiques associées à une DPOP ont été définies. Tous les patients ayant bénéficié d’une de ces interventions au cours de l’étude ont reçu par courrier un questionnaire au moins 3mois après la chirurgie. Les dossiers de ces patients ont été étudiés rétrospectivement.
Résultats |
Huit pour cent des patients avaient une douleur préopératoire. En moyenne 6mois après la chirurgie, 24 % des patients déclaraient une DPOP. Parmi eux, 36 % décrivaient une douleur neuropathique. Ils présentaient plus de douleur préopératoire et leur consommation postopératoire de morphine était augmentée. L’administration postopératoire d’AINS réduisait significativement la DPOP. Deux facteurs de risques indépendants de DPOP ont été identifiés : existence d’une douleur préopératoire (OR=21,6 ; 95 % CI 6,7–69,5, p<0,0001), consommation de morphine à 48heures postopératoire supérieure à 6mg (OR=2,3, 95 % CI 1,2–4,3 ; p=0,0118).
Discussion |
Ces résultats confirment le rôle de la douleur préopératoire et de la consommation de morphiniques dans la genèse de la DPOP. La prise en charge périopératoire doit être ainsi individualisée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Chronic post-surgical pain, Urology, Morphine, Pain, Chronic, Persistent
Mots clés : Douleur chronique postchirurgicale, Urologie, Morphine, Chronique, Douleur
Plan
Vol 33 - N° 5
P. e89-e94 - mai 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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