COL06-03 : Les méningites post traumatiques - 25/06/14
Résumé |
Introduction – objectifs |
La méningite post traumatique est une pathologie rare [1] dont le diagnostic demeure difficile car l’aggravation neurologique ne peut être rattachée immédiatement à une cause infectieuse. Le but du travail est d’analyser les caractères cliniques, bactériologiques et évolutifs des méningites post traumatiques en dégageant les difficultés diagnostiques y afférentes
Matériels et méthodes |
C’est une étude prospective étalée sur 3 ans incluant les patients adultes admis en réanimation pour trouble de conscience avec une notion de traumatisme crânien et chez qui une étude cytobactériologique du LCR a été positive.
Résultats |
360 cas de méningite ont été enregistrés durant la période d’étude dont 56 étaient post traumatiques (incidence de 15,5 %). On notait une prédominance masculine. L’âge moyen des patients était de 34,28 ans ± 15,12 ans. Le trouble de conscience et les convulsions fébriles étaient les motifs de consultation. La méningite était précoce chez 30 patients avec un délai moyen de survenue de 21 jours. Elle était tardive chez 16 patients avec un délai moyen de 3 mois. Le GCS moyen était de 12. La TDM cérébrale réalisée chez 40 patients était normale dans 85 % des cas. Elle a montré une hypodensité sequellaire du traumatisme (5 cas) et une contusion cérébrale avec une hémorragie méningée (1 cas). La culture du LCR a mis en évidence le pneumocoque et le staphylocoque coagulase négative. Le score APACHE moyen était de 9 tandis que le MEDS était de 10. Tous les patients avaient bénéficié d’une antibiothérapie à base de céphalosporine de 3e génération. La durée moyenne d’hospitalisation était de 5 jours. Cinq décès ont été enregistrés (mortalité 8,9 %).
Conclusion |
Le diagnostic bactériologique de méningite reste difficile à la phase aiguë du cérébrolésé. D’où l’intérêt de développer les marqueurs spécifiques de l’atteinte cérébrale. Toute aggravation de l’état neurologique sans corrélation scannographique doit plaider en faveur d’une ponction lombaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 44 - N° 6S
P. 11 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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