COL06-01 : Les infections cutanées graves aux urgences - 25/06/14
Résumé |
Introduction – objectifs |
Les infections cutanées sont des pathologies fréquentes aux urgences greffées de mortalité élevée dans leur forme grave nécessitant une prise en charge médico-chirurgicale avec une guérison marquée de lourdes séquelles invalidantes [1]. Le but de ce travail est de rapporter le polymorphisme de ces infections rencontrées aux urgences.
Matériels et méthodes |
C’est une étude prospective étalée sur 21 mois incluant les patients adultes admis à la réanimation du service d’accueil des urgences pour un état septique d’emblée avec un foyer infectieux cutané évident.
Résultats |
7 390 Hospitalisations ont été enregistrées pendant la période d’étude dont 316 cas d’infections (incidence globale de 4,2 %). 30 cas d’infections cutanées ont été enregistrés (incidence de 9,4 % des infections). Une prédominance masculine a été observée (sex-ratio de 1,7). Le trouble de conscience apyrétique était le motif d’admission. L’âge moyen des patients était de 54 ans (extrêmes de 17 et 76 ans). Le facteur de comorbidité le plus fréquent était le diabète (21 cas). Les différents types d’infections rencontrés étaient le pied diabétique (9 cas), la gangrène de FOURNIER (8 cas), la fasciite de membres (5 cas), les escarres fessières (4 cas) et les cellulites (4 cas). Le score MEDS moyen était de 16 tandis que celui de l’APACHE II était de 20. Le traitement était basé sur une bi-antibiothérapie suivi d’une amputation pour les pieds diabétiques et d’un débridement chirurgical des nécroses. Le taux de mortalité était de 53,3 % dont la cause était le choc septique avec défaillance multiviscérale.
Conclusion |
Malgré les progrès de la médecine dans la prise en charge des infections cutanées graves, la mortalité reste élevée du faite du retard au diagnostic et des comorbidités souvent associés. L’apport des nouvelles classes d’antibiotiques de l’oxygénation hyperbare et la prise en charge chirurgicale efficiente pourrait améliorer le pronostic des patients.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 44 - N° 6S
P. 11 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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