COL08-02 : Infections ostéo-articulaires à germes anaérobies : séries de 61 cas - 25/06/14
Résumé |
Introduction – objectifs |
Les infections ostéo-articulaires à germes anaérobies étaient rares et sous-estimés avant l’arrivée de l’identification moléculaire et de MALDI-TOF.
Matériels et méthodes |
Nous rapportons 61 cas d’infections à germes anaérobies sur 4 années d’expérience.
Résultats |
75 % des cas étaient des infections post-chirurgicales, associées à du matériel d’ostéosynthèse [65 % ; prothèse articulaire (13 %), matériel d’ostéosynthèse vertébral (8 %) et autres matériels d’ostéosynthèse (47 %)]. Les infections précoces sont survenues dans 27 % des cas, les infections retardées dans 17,5 % et les infections tardives dans 55 %. Nous avons enregistré 36 espèces de 93 souches anaérobies, identifiées par MALDI-TOF (91) et la biologie moléculaire (2) i.e. 20 P. acnes, 13 F magna, 6 P. asaccharolyticus et 6 P. harei. 50 cas étaient des infections polymicrobiennes. Un traitement chirurgical a été réalisé dans 93,5 % des cas. L’oxygénothérapie hyperbare a été utilisée dans 17 cas (28 %). Le taux de rechute (27 %) a été associé avec la localisation au membre inférieur (p=0.001). P. acnes était associées aux infections de l’épaule (p=0,019), de la vertèbre (p=0,021) et du volet crânien (p=0,011) et aucun cas de rechute n’a été retrouvé (p=0,007). F. magna était associées aux infections de cheville (p=0,014).
Conclusion |
Les infections ostéo-articulaires à germes anaérobies étaient souvent post-chirurgicale et polymicrobiennes. Le MALDI-TOF et l’identification moléculaire ont amélioré le diagnostic. Les médecins devraient être attentif à la nature polymicrobienne des infections ostéo-articulaires à germes anaérobies afin d’instaurer un traitement antibiotique à large spectre en période post-chirurgicale immédiate jusqu’à l’obtention des résultats microbiologiques.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 44 - N° 6S
P. 15 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?