COL01-04: Accès à la transplantation hépatique (TH) chez les patients (pts) coinfectés VIH-VHC de la cohorte ANRSCO13 HEPAVIH - 25/06/14
Résumé |
Introduction – objectifs |
Évaluer le recours à la consultation pré-TH chez les pts coinfectés VIH-VHC ayant une cirrhose décompensée ou un carcinome hépatocellulaire (CHC).
Matériels et méthodes |
Tous les pts inclus dans la cohorte ANRS CO13 HEPAVIH depuis 2006 et ayant une indication potentielle de TH (décompensation de cirrhose (DPC) et/ou CHC), étaient éligibles. Les taux de consultation pré-TH, de bilans pré-TH, et d’inscriptions sur liste de TH ont été étudiés. Les pts éligibles et les inscrits sur liste de TH ont été comparés aux non-inscrits à leur dernier suivi.
Résultats |
Parmi 92 pts ayant une indication potentielle de TH (62 DPC, 17 CHC, et 13 DPC + CHC), 85 questionnaires ont été retournés. L’âge médian était 50 ans, le % d’hommes de 81 %, le nombre médian de CD4 de 313/mm3, la charge virale VIH < 50 copies/mL chez 79 %. Le score médian d’élastométrie était à 28kPa (IQR : 14,3–46,4), le taux d’albumine à 33g/L (IQR : 28–39), et le prothrombine à 75 % (IQR : 62–84). 64 % des pts avaient reçu au moins un traitement anti-VHC. Seuls 32 % des pts avaient bénéficié d’une consultation pré-TH. Les principales raisons de non-consultation étaient une évolution trop rapide vers le décès (13,5 %) et un suivi trop irrégulier (12 %). Seize pts avaient été inscrits sur liste de transplantation. Les pts non-inscrits sur liste avaient des valeurs d’albumine et de plaquettes plus élevées que les inscrits (albumine : 34 vs 26,7g/L, p=0,03, plaquettes : 82,5 vs 56 Giga/L, p=0,04). Seuls 10 pts (6DPC, 2 CHC, 2 DPC + CHC) ont été transplantés après un délai médian depuis l’inscription sur liste de 71 jours (IQR : 41–520).
Conclusion |
Le recours à la consultation pré-TH reste très insuffisant (32 %) pour les pts coinfectés VIH-VHC ; 47 % des pts (47/92) avaient une contre-indication manifeste. Seul un patient sur 10 ayant une indication a été transplanté à ce jour, attestant de la nécessité d’une approche mieux coordonnée et systématisée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 44 - N° 6S
P. 2 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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