A-06 : Facteurs associés à la normalisation du rapport CD4/CD8 chez les patients HIV dans la première année de traitement antirétroviral - 25/06/14
Résumé |
Introduction – objectifs |
Notre objectif est de mettre en évidence des facteurs de normalisation du rapport CD4/CD8 en plus des facteurs connus, notamment le délai de mise sous traitement, la dyslipidémie, l’indice de masse corporelle et les associations d’anti-rétroviraux.
Matériels et méthodes |
Dans la cohorte niçoise sont sélectionnés les patients en première ligne de traitement, la normalisation étant définie par l’obtention, dans l’année suivante d’une valeur CD4/CD8 ≥ 1. On définit 2 groupes : normalisation et non normalisation du rapport. Analyse statistique par Student t-test, le Wilcoxon rank-sum test, χ2 test et un modèle de régression logistique.
Résultats |
Sur 1 792 patients, 567 sont inclus : 505 (89,1 %) n’ont pas normalisé leur rapport CD4/CD8 et 62 (10,9 %) l’ont normalisé. Les patients qui normalisent sont moins souvent traités au stade SIDA (11,3 % vs 26,5 %, p=0,009), ont un taux médian de CD4 supérieur (460 [313–621] vs 286 [155–462]/mm3, p<0,0001), un nadir de CD4 plus élevé (416 [308–571] vs 260 [138–405]/mm3, p<0,0001), présentent moins de dyslipidémie (12,5 % vs 39,4 %, p=0,012), et ont un délai de mise sous traitement inférieur (6,06 vs 8,3 years, p=0,025). En ce qui concerne les antirétroviraux, seule l’utilisation d’une anti-intégrase dans une association d’antirétroviraux est significativement associée à la normalisation du rapport (16,1 % vs 6,9 %, p=0,011). En analyse multivariée, l’association entre un traitement contenant une anti-intégrase et la normalisation du rapport reste significative (p=0,004, OR : 3,368 [1,517–8,870]).
Conclusion |
Intérêt des régimes thérapeutiques contenant un inhibiteur d’intégrase dans la normalisation du rapport CD4/CD8.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 44 - N° 6S
P. 20 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?