A-15: Quels patients VIH+ suivis dans les services hospitaliers français consultent en médecine générale ? Enquête « parcours de soins 2012 » - 25/06/14
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Résumé |
Introduction – objectifs |
Décrire le profil des patients (pts) suivis dans des services hospitaliers pour leur infection VIH ayant consulté leur médecin généraliste (MG) au cours des 6 mois précédents.
Matériels et méthodes |
Enquête transversale multicentrique auprès des pts consultant pour leur infection VIH dans 59 services hospitaliers entre le 15 et 19 octobre 2012.
Résultats |
Au total, 653 pts interrogés (66 % hommes, âge moyen 48 ans) 57 % étaient en situation de précarité définie par le score Epice. La durée médiane du suivi de l’infection VIH était 12 ans (IQR, 5–19), 86 % étaient sous ARV depuis plus d’un an, 59 % avaient des CD4 > 500/mm3 et 80 % une CV VIH < 50 copies/ml ; 36 % avec une pathologie chronique associée et 13 % une hépatite chronique. La fréquence de la surveillance hospitalière était de 3–4 mois pour 57 %, plus rapprochée pour 10 % et plus espacée pour 33 % ; 53 % ont réalisé un bilan annuel de synthèse ; 74 % ont également consulté un autre médecin (médecin généraliste, spécialiste hospitalier, spécialiste de ville) pour un nombre moyen de 3,8 consultations. Le MG reste le médecin référent de 90 % des pts. Dans les 6 derniers mois, 60 % l’ont consulté au moins une fois, plus fréquemment pour les femmes (OR : 1,6 ; IC 95 % [1,0–2,4]), les personnes présentant une comorbidité hors HBV/HCV (OR : 2,3 [1,4–3,6), les personnes non traitées par ARV (OR : 2,6 [1,0–6, 8]), ou ayant une durée d’indétectabilité de la CV de moins de 6 mois (OR : 2,9 [1,1–7,8]). La fréquence de la surveillance hospitalière n’est pas associée au recours chez le MG (p=0,67) ni à la réalisation d’un bilan annuel (p=0,58).
Conclusion |
La fréquence de la surveillance hospitalière ne modifie pas le recours au MG, mais les patients VIH ayant consulté leur MG au cours des 6 derniers mois sont moins stabilisés et présentent plus de comorbidités indiquant la nécessité d’une coordination des acteurs.
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Vol 44 - N° 6S
P. 22-23 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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