A-19: Infections invasives à pneumocoque chez le patient infecté par le VIH : facteurs de risques et caractéristiques microbiologiques - 25/06/14
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Résumé |
Introduction – objectifs |
Déterminer les facteurs de risque d’infections invasives à pneumocoque (IIP) chez les patients infectés par le VIH. Évaluer l’épidémiologie microbienne dans cette population.
Matériels et méthodes |
Les IIP survenues chez les patients infectés par le VIH entre 2000 et 2011 à l’Hôpital Saint-Louis à Paris ont été étudiées. Cette population a été comparée à une population VIH n’ayant pas eu d’infection à pneumocoque dans le cadre d’une étude rétrospective cas-témoin. Les souches de pneumocoque disponibles ont été étudiées sur le plan microbiologique.
Résultats |
Quarante-deux patients infectés par le VIH ont présenté 44 épisodes d’IIP pendant la période de l’étude et ont été comparés à 84 témoins. En analyse multivariée, les facteurs de risque d’IIP chez le patient infecté par le VIH étaient un score de Charlson ≥ 2 (OR ajusté = 7,07, 95 % IC 1,99–25,1, p=0,003), un taux de CD4 < 200/mm3 (aOR = 6,93, 95 % IC 1,80–26,7, p=0,005), une charge virale VIH > 400 copies/mL (aOR=5,56, 95 % IC 1,58–19,5, p=0,007) et une origine non européenne (aOR = 4,26, 95 % CI 1,02–17,9, p=0,047). Les souches de pneumocoque étaient sensibles à la pénicilline G et l’amoxicilline dans 44 et 70 % des cas respectivement et étaient significativement moins sensibles à ces antibiotiques que les souches de la population générale. Dix-huit sérotypes différents ont été retrouvés parmi les 27 souches testées. Les sérotypes 19A, 14, 7F, et 6A étaient les plus fréquents. La distribution des sérotypes étaient similaire à celle de la population générale. Le vaccin polysaccharidique antipneumococcique et le vaccin conjugué à 13 valences aurait théoriquement couvert 78 et 70 % des cas respectivement.
Conclusion |
Les IIP restent un problème majeur de santé publique chez les patients infectés par le VIH. Le meilleur contrôle de la maladie virale, une meilleure prise en charge des comorbidités et une meilleure couverture vaccinale pourraient diminuer le risque infectieux.
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Vol 44 - N° 6S
P. 23-24 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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