A-26: Association Foscarnet (PFA)/ Dolutegravir (DTG), dans le traitement des infections VIH avancées : une série de 5 cas - 25/06/14
Résumé |
Introduction – objectifs |
Décrire l’efficacité et la tolérance d’une association PFA/Zidovudine (AZT) DTG, (PFA – DTG), avec un traitement de fond optimisé (OBR) chez des patients infectés par le VIH, en échappement thérapeutique.
Matériels et méthodes |
Nous avons identifié à partir d’une cohorte de 4 500 patients infectés par le VIH, ceux qui : (i) avaient une charge virale (CV) > 50c/ml (>100/ml si VIH-2) sous combinaison d’anti-rétroviraux (cART) ; (ii) avaient au moins une mutation majeure de résistance à 1 IP/r, 1 NRTI, 1 NNRTI (si VIH-1) et 1 mutation de résistance au Raltegravir ; (iii) étaient naïfs et sensibles au DTG ; (iv) et traités par PFA – DTG avec 24 semaines de suivi (S24). L’évolution des CV, des concentrations plasmatiques de DTG (C12h), du taux de CD4 et les effets indésirables ont été recueillis.
Résultats |
5 patients ont été inclus entre avril 2012 et janvier 2013, 3 infectés par le VIH-1, 2 par le VIH-2. Quatre étaient des hommes d’un âge médian de 48 ans [46–51], avec en médiane : 12 lignes de cART préalables [8–15] et un GSS a 1,5 [1–2]. A l’initiation, le taux de CD4 était de 64, 40, 10/mm3 chez les VIH-1 et 37, 199/mm3 chez les VIH-2. Les CV étaient respectivement de 4,8, 5,1, 4,4 log10c/ml et de 3,6, 4,2 log10c/ml. Tous ont reçu un traitement par DTG (50mg bid), PFA (80mg/kg qd ou bid IV en induction, puis 1 à 3 fois/semaine en entretien), AZT (300mg bid), et un OBR incluant des IP/r et/ou des NRTIs, NNRTIs (si VIH-1), anti-CCR5s (si tropisme R5), et/ou de l’Enfuvirtide (si VIH-1). Les temps médians d’induction et d’entretien du PFA étaient de 14 [13–16] et 83 jours [49,5–94]. Un patient a développé une insuffisance rénale aigue, conduisant à un arrêt du PFA. A S24, 1 des 3 patients VIH-1 avait une CV < 50 c/ml et 2 < 200c/ml ; 1 des 2 patients VIH-2 avait une CV < 100c/ml.
Conclusion |
L’association PFA – DTG pourrait être efficace chez des patients infectés par des souches multi-résistantes de VIH, en échappement immuno-virologique sous cART et sans autres options thérapeutiques. La tolérance rénale doit être surveillée.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 44 - N° 6S
P. 25 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?