A-28: Le raltégravir, en permettant l’accumulation d’ADN viral, est-il en cause dans les charges virales faiblement positives ? - 25/06/14
Résumé |
Introduction – objectifs |
Le raltégravir par son mécanisme inhibiteur de l’intégrase, empêche l’intégration de l’ADN proviral dans les chromosomes cellulaires. L’ADN proviral est alors circularisé dans les cellules. Nous avons cherché à savoir si les charges virales faiblement positives, détectées chez les patients VIH positifs traités par le raltégravir, pouvaient être lié à la détection de l’ADN proviral circularisé et relargué dans le sérum.
Matériels et méthodes |
Nous avons réalisé une étude rétrospective sur 2 ans (2012–2013) sur la cohorte des patients suivis dans notre établissement. Nous avons comparé les patients ayant sur 2 niveaux de charge virale faible les patients prenant ou non du raltégravir. Les niveaux de charge virale étaient définis par : « faible » pour des CV ≤ à 100 copies/mL et « indétectable mais non quantifiable » pour des CV ≤ 40 copies/mL avec un signal témoignant d’une réplication à bas bruit. Le test de Chi2 était utilisé.
Résultats |
L’étude a porté sur une file active de 574 patients. Que ce soit pour les patients avec une charge virale « faible », ou avec une charge virale « indétectable mais non quantifiable », il n’existe pas de différence entre les patients prenant ou non du raltégravir : p=0,46 et p=0,86 respectivement.
Conclusion |
Bien que séduisante, l’idée d’une charge virale faiblement détectable, en lien, non pas avec une réplication virale mais avec un relargage d’un ADN non intégré et circularisé n’a pas été mise en évidence dans notre étude. Cette hypothèse mériterait d’être re-tester à plus grande échelle car les essais d’intensification avec le raltégravir n’ont pas permis d’obtenir l’indétectabilité, ce qui va dans le même sens que notre étude
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 44 - N° 6S
P. 26 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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