A-33: Onychopathies chez les PVVIH : à propos de 88 cas et revue de la littérature - 25/06/14
Résumé |
Introduction – objectifs |
Les onychopathies chez les PVVIH sont fréquentes et sont dominées par les onychomycoses. Le but de travail était de déterminer les profils épidémio-clinique et mycologique des onychopathies chez PVVIH
Matériels et méthodes |
Étude prospective qui s’est déroulé sur 3 mois dans le service de maladies infectieuses. Ont été inclus tous les patients infectés par le VIH et qui présentent une dystrophie des ongles des mains et/ou des pieds et n’ayant pas reçu un traitement antifongique dans les 3 mois précédents.
Résultats |
Nous avons inclus 88 patients. L’âge moyen était de 42 ans. Le sexe masculin a prédominé. Les anomalies unguéales étaient présentes dans 48 cas (54,5 %). Les onychomycoses étaient présentes dans 42 cas (48 %) avec des présentations cliniques sous unguéale distale et latérale (47 %) ; superficielle blanche (5 %) sous unguéale proximal (21 %), dystrophie unguéale totale (26 %). L’atteinte des ongles des orteils a été retrouvée chez 26 patients (61 %) et l’atteinte des ongles de doigts chez 11 patients (26 %). Une double localisation a été observée chez 5 patients et la polydactylie chez 27 patients (46 %). Les aspects cliniques étaient représentés par : Xanthonychie (19 cas), pachonychie (17 cas), onycholyse (7 cas), leuconychie (6 cas) et melanonychie (4 cas). L’examen mycologique a été réalisé dans 30 cas (34 %). La culture a permis la confirmation des onychomycoses dans 73,3 % de cas. L’onychomycose non dermatophytiques a été retrouvée dans 12 cas. Les onychopathies non mycosiques étaient présentes dans 6 cas (7 %) dont 5 cas de melanonychie diffuse et 1 cas de bande erytronychie.
Conclusion |
Les onychopathies chez les PVVIH restent très fréquente et la prise en charge difficile.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 44 - N° 6S
P. 27 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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