E-14: Pneumopathies nosocomiales chez les patients séjournant au long cours en réanimation : caractéristiques cliniques et bactériologiques - 25/06/14
Résumé |
Introduction – objectifs |
La pneumopathie nosocomiale est un risque non négligeable chez les patients à séjour prolongé en réanimation. L’objectif de notre travail est de déterminer leurs caractéristiques cliniques et bactériologiques.
Matériels et méthodes |
Étude rétrospective descriptive sur trois ans (2010–2012), sont inclus tous les patients hospitalisés pour une durée minimale de 30 jours. Les données démographiques, cliniques, bactériologiques et évolutives sont recueillies.
Résultats |
21 patients colligés. Leur âge moyen 51,15 ans avec une prédominance masculine. La durée d’hospitalisation moyenne est de 46,2 j.
La pathologie d’admission est une affection neurologique dans 78 % des cas (accident vasculaire cérébral 40 %, méningite ou méningo-encéphalite 19 %, traumatisme crânien 19 %). Une comorbidité est retrouvée dans 60 % des cas (Diabète 9 %, insuffisance rénale 9 %, Cardiopathie 33 %). 95 % des patients ont été intubés et ventilés avec une durée moyenne de ventilation de 36 jours.100 % des patients ont eu un sondage vésical et un cathéterisme veineux central. Le début moyen d’une infection est le 8e jour d’hospitalisation. L’infection pulmonaire (80 % des cas) avec une bactériémie dans 38 % des cas. Les prélèvements pulmonaires sont distaux protégés. Les germes isolés sont Pseudomonas aeruginosa 52 %, Acinetobacter baumanii 47 %, Levures 38 %, Klebsiella 23 %. Les drogues vasoactives sont utilisées dans 28 %. L’évolution est marquée par le décès dans 80 % des cas.
Conclusion |
Le séjour prolongé en réanimation, au-delà de 30 jours, est un paramètre pronostique. La pneumopathie nosocomiale en est un risque majeur. la pathologie neurologique est un motif fréquent d’admission de ces patients et le profil bactériologique des pneumopathies se caractérise par la prédominance de germes multirésistants (klebsiella, acinetobacter).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 44 - N° 6S
P. 39 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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