F-03: Bactériémies à Escherichia coli producteurs de BLSE dans le Nord – Pas-de-Calais : caractéristiques des patients, sensibilité aux antibiotiques, prise en charge thérapeutique - 25/06/14
Résumé |
Introduction – objectifs |
Un observatoire des infections à E. coli BLSE a été mis en place dans les hôpitaux du Nord – Pas de Calais. Sur 5 ans, l’incidence des infections impliquant ces souches a été multipliée par 2, le nombre d’infections systémiques par 3. Cette observation a justifié une étude ciblée sur les bactériémies afin de décrire les souches isolées, les patients et leur prise en charge théra-peutique.
Matériels et méthodes |
Cette étude prospective a été menée en 2013 dans 17 hôpitaux volontaires. Les données étaient collectées selon un guide méthodologique par le microbiologiste lors de l’isolement d’une souche d’E. coli BLSE d’hémocultures, elles concernaient le patient (âge, facteurs de risques, motif d’hospitalisation, origine de l’infection), la souche isolée, la prise en charge thérapeutique et le devenir du patient à J10.
Résultats |
L’étude a porté sur 183 bactériémies. Les patients (ratio h/f 0,66, âge moyen 76 ans) provenaient du domicile (71,6 %) ou d’institutions (24,6 %), étaient hospitalisés en service d’urgence (20,2 %) ou de médecine (42,1 %). Un (24,6 %) ou plusieurs (66,1 %) facteurs de risques étaient identifiés. Le point de départ de la bactériémie était urinaire (61,8 %) ou digestif (15,3 %). Parmi les molécules conservant une sensibilité, on retrouvait : la piperacilline-tazobactam (76,5 %), la cefoxitine (79 %), les carbapénèmes (100 %), l’amikacine (86,9 %). Après documentation, le traitement était modifié (65,6 %) majoritairement au profit d’un carbapénème (44,2 %). A J10 on notait une disparition du syndrome infectieux dans 76 % des cas. Un décès survenait chez 10,9 % des patients et était plus fréquent pour un point de départ pulmonaire (40 %) qu’urinaire (5,3 %)
Conclusion |
Ces données objectivent un besoin de recommandations pour la prise en charge de ce type de situation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 44 - N° 6S
P. 41 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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