G-11: Activité de la ceftaroline dans les infections du pied diabétique - 25/06/14
Résumé |
Introduction – objectifs |
Le spectre de la ceftaroline (CPT) couvre la plupart des bactéries Gram positif et Gram négatif impliquées dans les infections du pied diabétique (IPD), à l’exception des entérocoques et de Pseudomonas aeruginosa. Nous avons étudié l’activité de la CPT en comparaison à celle des antibiotiques usuels prescrits dans les IPD.
Matériels et méthodes |
Les concentrations minimales inhibitrices (CMI) de la CPT, linézolide (LZ), daptomycine (DPC), vancomycine (VA) et teicoplanine (TP) pour les cocci à Gram positif (CGP), pipéracilline-tazobactam (PTZ), ertapénème (ETP) et imipénème (IPM) pour les bactéries à Gram négatif (BGN), ont été déterminées par la méthode E-test (Oxoid, Biomérieux), pour les souches isolées de prélèvements profonds per-opératoires d’IPD pendant l’année 2012. Les valeurs-seuils de CMI sont celles définies par le comité de l’antibiogramme de la Société Française de Microbiologie 2013.
Résultats |
88 souches ont été isolées de 47 prélèvements chez 40 patients. Il s’agit de staphylocoques (n=43, 49 % : SAMS, n=18, SAMR, n=2 et staphylocoques à coagulase négative, n=17), BGN (n=15, 17 %), streptocoques (n=10, 11 %), entérocoques (n=8, 9 %), anaérobies (n=6, 7 %), autres (n=6, 7 %).
6/43 staphylocoques (14 %) sont résistants à la CPT : 6/6 sont des staphylocoques à coagulase négative résistants à la méticilline. Aucun staphylocoque n’est résistant au LZ, 7 % sont résistants à DPC, 5 % à VAN et 16 % à TP.
7/15 BGN (47 %) sont résistantes à la CPT. Aucune n’est résistante à IPM, 13 % sont résistantes à la PTZ et 7 % à l’ETP.
1/10 streptocoques et 2/6 autres bactéries sont résistants à CPT.
Conclusion |
Dans cette série, la CPT est inactive sur 25 % des CGP et 50 % des BGN alors que les antibiotiques usuels conservent le plus souvent une activité. Ces résultats n’encouragent pas la prescription de la CPT comme antibiotique probabiliste dans les IPD.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 44 - N° 6S
P. 47 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Déjà abonné à cette revue ?