K-09: Tuberculose extra-pulmonaire chez les patients infectés par le VIH - 25/06/14
Résumé |
Introduction – objectifs |
La TBC reste la première infection opportuniste révélatrice de l’infection à VIH/sida chez nos patients, les localisations extra-pulmonaire représentent plus de la moitié des co-infections TBC/VIH. L’objectif de ce travail est de rapporter les différentes localisations extra-pulmonaires notifiées chez les patients infectés par le VIH et les modalités de leur prise en charge.
Matériels et méthodes |
Étude rétrospective de dossiers de TBC extra-pulmonaire survenues chez des patients infectés par le VIH, pris en charge durant la période 2000-2012 au service d’infectiologie du CHUO.
Résultats |
Nous avons colligé 287 cas de TBC extra-pulmonaire soit 56 % de l’ensemble des co-infections TBC/VIH. Nous avons notifié 155 hommes et 132 femmes avec un âge moyen de 33 ans. Pour 123 patients (43 %), la TBC était révélatrice de l’infection à VIH et pour 72 patients (25 %) la durée d’évolution avant le diagnostic de la TBC était supérieur à 3 mois. Parmi les localisations notifiées, nous avons : 94 cas ganglionnaire (33 %), 51 cas neuro-méningés (18 %), 50 cas hématopoïétiques (17,5 %), 43 cas digestives (15 %) et 49 cas de TBC multi-viscérales (17 %). Les signes d’imprégnation tuberculeuse étaient présents chez 89 patients (31 %), 122 patients (42 %) avaient un statut immunitaire très bas. La culture du BK était positive 4 fois dans le LCR et 211 dans le liquide d’aspiration gastrique (73 %), l’étude d’anatomo-pathologie était en faveur de la TBC pour 80 cas (28 %). Le délai moyen d’introduction des ARV était de 25 jours après le début des antituberculeux, le SRI était à l’origine de déclaration de TBC chez 29 patients (10 %). L’évolution était favorable pour 258 cas (92,69 %), à noter 21 décès soit 7,31 %.
Conclusion |
La TBC extra-pulmonaire n’est pas rare, elle représente plus de la moitié des co-infections TBC/VIH. En plus du polymorphisme clinique et biologique habituel de la TBC, l’immunodépression profonde est souvent à l’origine du retard du diagnostic compliquant ainsi d’avantage sa prise en charge diagnostic et thérapeutique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 44 - N° 6S
P. 59 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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