L-11: La fièvre typhoïde compliquée « à propos de 206 cas » - 25/06/14
Résumé |
Introduction – objectifs |
La fièvre typhoïde (FT), toxi-infection toujours endemo-épidemique chez nous, l’objectif de ce travail est de rapporter les complications les plus fréquentes de la FT et de faire le point sur l’impact du retard de la prise en charge sur le pronostic vital.
Matériels et méthodes |
Étude rétrospective concernant les dossiers de 206 patients pris en charge pour FT compliquée dans 2 services des maladies infectieuses de la région Ouest du pays durant la décennie 1998–2008.
Résultats |
Parmi les 1 102 cas de FT colligés, nous avons notifié 206 cas compliquées soit 19 %, dont 121 cas de sexe masculin (59 %), l’âge moyen était 17 ans (4 ans à 62 ans). Pour un cas sur deux nous avons retrouvé des cas de FT dans leur entourage, 150 cas étaient hospitalisés vers le 3ème septénaire (73 %). À l’admission 102 cas avaient un état général altéré (49 %), la fièvre était absente chez 37 patients (18 %). Concernant les complications, nous avons notifié 165 cas de complications neurologiques (80 %) (encéphalite, cérébellite, méningite) ; 77 cas de complications digestives (37 %) (syndrome pseudo occlusif, hémorragie digestive, perforation) et 19 cas de complications cardiaques (9 %) type myocardite, péricardite et collapsus cardiovasculaire. Biologiquement nous rapportons 184 cas d’hyperleucocytose (89 %), 149 cas d’anémie (72 %), 172 cas de thrombopénie (83 %) et 157 cas de cytolyse hépatique (76 %). Les hémocultures ont isolé 76 S. typhi (36 %) et 06 s paratyphi A (3 %). La sérologie de widal-félix était positive pour 191 cas (93 %). Toutes les souches isolées étaient sensibles aux antibiotiques usuels (pénicillines A-phénicolés). L’évolution a été favorable pour la majorité des cas ; malgré le recours au traitement symptomatique (chirurgie, la réanimation) 24 patients sont décédés (12 %).
Conclusion |
Les formes compliquées de la FT ne sont pas rares sont souvent diverses et intriquées ; imputées au retard du diagnostic et au polymorphisme clinique, responsables d’un taux de mortalité non négligeable.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 44 - N° 6S
P. 62 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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