L-12: La neurobrucellose : étude de 15 cas - 25/06/14
Résumé |
Introduction – objectifs |
La neurobrucellose est une entité rare mais grave dont le pronostic dépend de la précocité du diagnostic et du traitement. Le but de notre travail était d’étudier le profil épidémiologique, clinique, paraclinique et évolutif de la neurobrucellose.
Matériels et méthodes |
Étude rétrospective réalisée entre 1990 et 2013. Le diagnostic de neurobrucellose a été retenu devant une atteinte neurologique avec isolement de Brucella dans le liquide céphalo-rachidien (LCR) et/ou une sérologie de Wright positive et/ou une hémoculture positive à Brucella. On a exclu les complications neurologiques secondaire à une spondylodiscite.
Résultats |
Il s’agit de 15 cas (10 hommes et 5 femmes) ayant un âge moyen de 38,2±17 ans. La consommation de lait cru était notée dans 66 %. La fièvre (86 %) et les céphalées (73 %) étaient les symptômes les plus fréquents. Les formes cliniques étaient réparties en : méningite (9 cas), méningo-encéphalite (2 cas), méningomyéloradiculite (2 cas), radiculite (1 cas) et myélite (1 cas). La sérologie de Wright était positive dans tous les cas. L’étude du LCR a révélé une pléocytose à prédominance lymphocytaire avec hypoglycorrachie et hyperproteinorrachie dans 10 cas. On a isolé Brucella melitensis dans le LCR dans 5 cas. L’association d’antibiotique la plus utilisée était la doxycycline, la rifampicine et le cotrimoxazole dans 8 cas. L’évolution était favorable sans séquelle dans 11 cas. Un seul cas est décédé.
Conclusion |
Les manifestations cliniques de la neurobrucellose sont variées relatant les difficultés diagnostiques. Il faut l’évoquer devant tout tableau neurologique fébrile surtout dans les zones d’endémicité.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 44 - N° 6S
P. 63 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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