L-15: Etat actuel de la fièvre boutonneuse méditerranéenne - 25/06/14
Résumé |
Introduction – objectifs |
La fièvre boutonneuse méditerranéenne(FBM) est causée par Rickettsia conorii et transmise par la tique brune du chien Rhipicephalus sanguineus. À Oran, en plus de l’augmentation de l’incidence de la maladie, l’émergence de formes sévères et malignes depuis l’an 2000 a été observée.
Matériels et méthodes |
Étude prospective de 2004–2008 au CHU. Les données épidémio-cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives ont été reportées sur des fiches uniformisées
Résultats |
L’impact des variations climatiques sur l’incidence de la maladie, sa présence rurale/urbaine. 748 observations, une prédominance masculine, tous les âges, surtout autour de 50 ans. Contact avec le chien (92 %) et avec les tiques (51 %). Les tiques collectées à Oran : Rhipicephalus sanguineus porteuses de R. conorii. Cliniquement : fièvre arthromyalgique, éruption cutanée et tache noire parfois multiple (9,5 %), associé à des atteintes viscérales, avec une létalité de 2,1 %. Les facteurs de risque de malignité sont le sexe masculin, la prise d’une thérapie inappropriée, le tabagisme et le diabète. La maladie chez l’enfant est rarement grave. Le traitement à base de Doxycycline dans la majorité des cas, la Josamycine a été utilisée chez l’enfant et chez les femmes enceintes, les Phénicolés et les Fluoroquinolones ont été utilisés dans les formes sévères. Grâce au prélèvement de biopsies, parfois l’écouvillonage de la tache noire, la sérologie, complétés par des techniques modernes donnant des résultats moins discutables : l’amplification génique, l’immuno-histochimie et la culture, laquelle a permis d’établir l’implication de R. conorii Malish dans les infections de notre région. L’étude du séquençage a mis en évidence six nouveaux génotypes jamais identifiés dans le monde.
Conclusion |
La FBM est endémique à Oran, l’état actuel contrairement aux idées reçues est la fréquence des formes graves voire mortelles, la présence d’escarre multiple, le diagnostic pourrait être assuré par écouvillon de l’escarre d’inoculation au lieu de la biopsie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 44 - N° 6S
P. 63 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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