M-15: Intérêt d’une aide informatisée à la décision sur la qualité de l’antibiothérapie dans les infections urinaires aux urgences - 25/06/14
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Résumé |
Introduction – objectifs |
Évaluer l’impact d’une aide informatisée à la décision (AID) sur la qualité de l’antibiothérapie probabiliste (molécule et durée) dans les infections urinaires communautaires.
Matériels et méthodes |
Étude multicentrique prospective contrôlée, réalisée de mars à octobre 2012 dans 3 services d’accueil des urgences (centres A-B-C). Nous avons inclus tous les adultes dont le diagnostic d’infection urinaire avait été posé lors de leur passage aux Urgences. Il y avait 3 périodes de 10 semaines : la 1re période était pré-interventionnelle, la 2e période donnait accès à l’AID dans les centres B et C, et aux recommandations de l’AFSSAPS (PDF) dans le centre A et la 3e période rendait disponible l’AID dans le centre A. L’antibiothérapie était considérée comme adaptée si la molécule et la durée prescrites étaient en accord avec les recommandations de l’AFSSAPS 2008.
Résultats |
Au total 912 patients ont été inclus. Dans la période pré-intervention, 143 patients ont été inclus et il n’y avait pas de différence significative concernant la prévalence d’antibiothérapie adaptée dans les 3 centres (Centre A=26 %, Centre B=35 %, centre C=33 %). Dans la période avec AID, il existait une augmentation significative de la prévalence d’antibiothérapie appropriée chez les patients du centre C uniquement (53 %, p=0,005) avec une nette amélioration de la durée de prescription. Dans la période avec mise à disposition des recommandations en format PDF dans le centre A, nous n’avons pas observé d’amélioration significative de l’antibiothérapie. Les principales causes d’antibiothérapies inadaptées étaient une durée inappropriée de l’antibiothérapie, ainsi que l’utilisation excessive des fluoroquinolones dans les cystites.
Conclusion |
Nous avons observé une amélioration significative de la qualité de l’antibiothérapie grâce à l’utilisation de l’AID, uniquement dans le centre C (+20 %). Les 2 autres centres ont utilisé l’AID, sans amélioration de leur prescription.
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Vol 44 - N° 6S
P. 69-70 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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