O-05: Caractéristiques et pronostic des patients hospitalisés pour une infection de prothèse vasculaire (IPV) à staphylocoque - 25/06/14
Résumé |
Introduction – objectifs |
Décrire les caractéristiques et le pronostic des patients admis pour la prise en charge d’une IPV à staphylocoque et évaluer les facteurs associés à l’échec (rechute ou de récidive).
Matériels et méthodes |
Au total 92 patients ont été admis entre le 1er janvier 2000 et le 1er août 2013 pour la prise en charge d’une IPV à staphylocoque et inclut dans une cohorte de suivit prospective. Le type d’IPV a été stratifié selon la localisation extracavitaire (fémoro-fémoral, fémoro-poplité et axillo-fémoral) et intracavitaire du pontage (aorto-fémoral, aorto-iliaque, ilio-fémoral et aortique).
Résultats |
L’âge médian des patients était de 64,5 années [IQR : 58–76]. Cinquante-deux patients avaient une IPV intracavitaire (57 %), 8 patients avaient une « IPV suspecté » et 84 une IPV prouvé (dont 44 infections précoces). Le SAMS était le pathogène le plus souvent retrouvé (n=54), suivit du Staphylococcus à coagulase négative (n=23) puis du SARM (n=19). 78 patients ont bénéficié d’un remplacement de la prothèse infectée (85 %). La médiane de suivi était de 14,7 mois [IQR : 6–25] durant laquelle 14 patients sont décédés (15 %) et 21 ont présenté un échec (23 %). En analyse univariée, « l’échec » était associé l’existence de fièvre à l’admission (p=0,01), d’hémocultures positives (p=0,06) et une thrombose du pontage (p=0,05). Les patients avec une IPV à SARM ou SAMS avaient le même taux de guérison (p=0,4). Le taux de succès clinique global était significativement plus important chez les patients hospitalisés pour une IPV extracavitaire (p=0,02).
Conclusion |
Nos résultats suggèrent que l’échec du traitement d’une IPV à staphylocoque dépend du site de l’infection, de la présentation clinique à l’admission ; avec un meilleur pronostique chez les patients avec une IPV extracavitaire, sans sepsis. Les IPV à SARM n’étaient pas associées à un plus mauvais pronostique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 44 - N° 6S
P. 79 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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