COL05-02 : Résultats de l’essai OPTIPRIM-ANRS 147 - 25/06/14
Résumé |
Introduction – objectifs |
L’essai randomisé multicentrique OPTIPRIM avait pour objectif d’évaluer l’impact sur les niveaux d’ADN-VIH dans les lymphocytes circulants du sang périphérique (PBMC), d’un traitement initié en primo-infection VIH (PHI) de 24 mois par raltegravir, maraviroc, darunavir/r, emtricitabine/tenofovir (bras 1) en comparaison avec un traitement par darunavir/r, emtricitabine/tenofovir (bras 2).
Matériels et méthodes |
Patients en PHI : western blot (WB) incomplet ≤ 4 anticorps (Ac) et ARN-VIH positive (VL). Interruption de traitement à M24 si VL<50 copies (cp)/mL et CD4 ≥ 500/mm3 or ≥ 3 0 % et reprise si VL ≥ 50 000cp/mL et CD4 < 500/mm3 et < 30 %.
Résultats |
90 patients, à 36 jours en médiane de la contamination, 43 % avec un WB≤1 Ac. Les traitements ont été bien tolérés. À M24, en intention de traiter, bras 1 et 2 : décroissance similaire de l’ADN-VIH en médiane à – 1,43 et – 1,44log10cp/106PBMC (p=0,8), gain de CD4 équivalent, proportion similaire de patients avec VL < 50cp/mL, 91 % et 93 % respectivement. Dans le bras 1, cinétique paradoxale de VL < 50cp/ml 60 % à M3 vs 31 % (p=0,01), puis moins bon contrôle virologique de M6 à M18 (p<0,04). Un sujet (bras2) maintient un statut contrôleur post traitement (PTC) avec VL < 20cp/mL > 18 mois après l’interruption.
Conclusion |
Emtricitabine/tenofovir + darunavir/r en PHI permet une diminution intense du réservoir VIH, sans bénéfice additionnel de la pentathérapie. L’effet immuno-modulateur du maraviroc pourrait expliquer la faible charge virale persistante paradoxale. Preuve du concept, dans une étude randomisée, que l’interruption d’un traitement initié précocement en PHI peut conduire à l’état de PTC.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 44 - N° 6S
P. 9 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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