R-09: Trithérapie anti-VHC chez 41 patients co-infectés VIH-VHC traités hors essai thérapeutique - 25/06/14
Résumé |
Introduction – objectifs |
Évaluer l’efficacité et la tolérance d’une trithérapie par interféron pégylé (PegIFN)/ribavirine (RBV)/inhibiteur de protéase (IP) VHC chez des patients (pts) co-infectés VIH-VHC en dehors d’un essai thérapeutique.
Matériels et méthodes |
Étude observationnelle monocentrique chez des patients co-infectés VIH-VHC (génotype 1, G1) ayant débuté PegIFN/RBV/IP entre août 2011 et octobre 2013. Évaluation de la tolérance et de la réponse virologique 12 semaines après arrêt du traitement (RVS12).
Résultats |
41 patients (35 hommes) co-infectés VIH-VHC (32 G1a, 9 G1b) ont reçu une trithérapie anti-VHC incluant télaprévir (37 pts) ou bocéprevir (4 pts) ; 72 % étaient prétraités par PegIFN/RBV. La fibrose hépatique (fibroscan, fibrotest et/ou ponction biopsie) était cotée F4 17 pts (42 %), F3 5 pts (12 %), ≤F2 18 pts (44 %), non disponible 1 pt. Tous recevaient un traitement anti-VIH (3e agent : raltégravir 39 % ; atazanavir 46 % ; efavirenz 10 % ; darunavir 5 %) et avaient un ARN VIH < 50 copies/ml, CD4 médians 540/mm3. Au 10 février 2014, 30 pts (12vcirrhotiques) étaient évaluables pour la RVS. Parmi eux, on comptait 15 RVS (50 %), dont 5 chez les pts cirrhotiques, et 3 rechutes. À côté des échecs virologiques (5 pts), les causes d’arrêt prématuré du traitement étaient : pancréatite aiguë grave (1 pt), effet secondaire cutané (1 pt), psychiatrique (1 pt), décompensation cirrhotique (1 pt), hémorragie gingivale (1 pt), décision du patient (2 pts). Douze patients (29,3 %) ont reçu de l’érythropoïétine et/ou une transfusion pour anémie profonde (ΔHb > 3g/dl).
Conclusion |
Les patients prétraités et avec une fibrose extensive représentent la majorité des sujets traités par PegIFN/RBV/IP dans les conditions quotidiennes d’utilisation chez les personnes co-infectées VIH-VHC. L’efficacité est proche de celle observée chez les mono-infectés VHC dans les mêmes conditions, avec des effets secondaires fréquents et graves pouvant conduire à un arrêt prématuré du traitement.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 44 - N° 6S
P. 92 - juin 2014 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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